L’affaire du Sahara ne sera pas à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’ONU. Ainsi en a décidé l’Espagne, pays membre non permanent du Conseil de sécurité, qu'elle préside pour le mois en cours.
En effet, rapporte Al Massae qui évoque cette nouvelle mésaventure des séparatistes dans son édition de ce lundi 5 décembre, Madrid, dans le document de travail soumis aux autres membres du Conseil, ne mentionne aucunement l’affaire du Sahara.L’Espagne, révèle le quotidien casablancais, met le doigt sur d’autres sujets jugés plus urgents: le terrorisme à l’approche de la fin de l'année 2016, la situation en Libye, la crise humanitaire au Sud-Soudan, ainsi que d’autres affaires donnant des insomnies à la communauté internationale.Autrement dit, et à en croire Al Massae, il ne sera pas question du dossier du Sahara pendant ce mois de décembre, à moins d’un événement inattendu.
L’Espagne est membre non permanent du Conseil de sécurité depuis presque deux ans. Son mandat se termine à la fin de l’année en cours, comme ce sera le cas pour quatre autres pays, à savoir l’Angola, la Nouvelle Zélande, le Venezuela et la Malaisie.Notons au passage que, parmi ces pays, figurent de solides soutiens des séparatistes. Ainsi, le Venezuela a, à maintes reprises, essayé d’amener le Conseil de sécurité à prendre des résolutions hostiles au Maroc et à son intégrité territoriale.
La décision de Madrid, relève Al Massae, intervient deux semaines après la convocation devant la justice espagnole de Brahim Ghali pour divers crimes (torture, viols, crimes contre l’humanité…). Le chef des séparatistes a d'ailleurs préféré rester cloîtré à Tindouf et c'est, semble-t-il, parti pour durer.