Opération «Marhaba 2022»: responsables marocains et espagnols tiennent leur première réunion

DiaporamaPremière du genre après deux ans de suspension de l’opération, une importante réunion maroco-espagnole s’est tenue ce jeudi 5 mai 2022 au ministère de l’Intérieur à Rabat pour préparer «Marhaba 2022». En vue, le transit par l’Espagne de millions de Marocains établis en Europe pour les prochaines vacances d’été.

Le 05/05/2022 à 11h42

DR

L’opération a été annulée à deux reprises les deux dernières années pour cause de pandémie du Covid-19. Autant dire que sa reprise, cet été et sur fond de réchauffement des relations entre le Maroc et l’Espagne, est un véritable événement. Il s’agit de l’opération «Marhaba», d’accueil des Marocains résidant en Europe et qui transitent par l’Espagne pour passer leurs vacances au Royaume. A ce titre, le ministère de l’Intérieur a abrité, ce jeudi 5 mai 2022 à Rabat, une importante réunion de préparation de cette opération entre responsables marocains et espagnols.

La rencontre a été présidée, du côté marocain, par Khalid Zerouali, wali-directeur de la migration et de la surveillance du territoire et, du côté espagnol, par la sous secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Isabel Goicoechea Aranguren, accompagnée de Oleardo Marcos directeur général de la Protection civile espagnole ainsi que des représentants de plusieurs ministères dont ceux des Affaires étrangères, du Transport, de la Santé, de la Fonction publique et de la Politique régionale.

La rencontre a lieu dans le cadre de la commission mixte maroco-espagnole en charge de cette opération, qui se réunit pour la première fois cette année.

L’opération «Marhaba» est considérée comme l’un des plus grands mouvements de circulation intercontinentale de personnes dans une aussi courte période (3 mois). En 2019, date de son dernier déroulement après deux ans de suspension, elle a vu transiter, via la Méditerranée, quelque 3 millions de passagers et 760.215 véhicules à partir des ports espagnols et autant dans le sens contraire. Les pertes pour l’Espagne, dues aux derniers annulations de ce transit, sont estimées à 200 millions d’euros en deux ans.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 05/05/2022 à 11h42