«Nous allons pousser le chef du gouvernement à fournir des solutions convaincantes pour résoudre la question de la rareté de l’eau à laquelle fait face le Maroc depuis deux années de sécheresse», a affirmé un député de l’opposition, Rachid Hamouni, président du groupe du PPS (opposition) à la Chambre des représentants.
A signaler que depuis l’ouverture de la nouvelle année législative de cette législature, Aziz Akhannouch a respecté à la lettre l’article 100 de la Constitution qui veut que le chef du gouvernement se présenter une fois par mois devant chacune des deux Chambres du Parlement, celle des représentants et des conseillers, dans le cadre de la session mensuelle de la politique générale du gouvernement.
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Concernant la problématique de l’eau, il faut noter que les gouvernements précédents, en particulier ceux du PJD, n’avaient accordé que peu d’importance à cette question. En témoignent les nombreux chantiers, dont ceux du dessalement de l’eau de mer, qui n’ont pas vu le jour.
Sur la base de ce triste déficit d’anticipation, le gouvernement de Aziz Akhannouch sera invité par les partis politiques, toutes tendances confondues, à agir dans l’exécution de divers projets liés à, au moins, l’autonomisation de la production et de la consommation de l’eau, l’irrigation agricoles y comprise.
Selon l'ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres cubes d'eau douce par habitant et par an, contre 2.500 mètres cubes en 1960. Cette baisse s'explique par une saison des pluies 2015-2016 quasi inexistante et par l'aridité naturelle de certaines régions du Maroc.