Comme chaque année, les centrales syndicales vont bénéficier d’un soutien financier de l'Etat, qui sera inscrit dans le budget sectoriel du département du Chef du gouvernement. Pour l’année 2023, cette aide a été maintenue dans la limite de 15 millions de dirhams, mais celle-ci sera répartie entre les syndicats, selon les résultats obtenus au cours des dernières élections professionnelles.
Dans les faits, cette répartition s'effectuera sur la base du résultat des élections de juin 2021 des délégués du personnel pour le secteur privé, et des membres des commissions paritaires pour la Fonction publique.
Ce scrutin avait été remporté, pour les deux collèges électoraux, par les indépendants (sans appartenance syndicale) à raison de 51,35% des sièges.
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En deuxième position, on retrouve l’Union marocaine du travail (UMT) avec 15,48% des sièges, suivie de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM) avec 12,56%, puis la Confédération démocratique du travail (CDT) avec 7,20% et l’Union nationale marocaine du travail (UNTM, pro-PJD) avec 5,63%.
En plus de cette subvention annuelle, les syndicats ont droit à une autre aide de l'Etat, afin de couvrir les frais de leur campagne électorale en vue de l'élection de leurs membres à la Chambre des conseillers.
Au Maroc, les principales sources de financement des centrales syndicales (en tout, plus d'une trentaine sont répertoriées) sont issues des subsides publics.