PLF2024: Benmoussa rappelle aux députés la situation alarmante de l’école publique

Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports.

Revue de presseLe ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, a rappelé aux députés que l’école publique n’assure pas convenablement les apprentissages fondamentaux. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 03/11/2023 à 19h04

Le ministre de l’Education nationale, de l’enseignement préliminaire et des sports, Chakib Benmoussa, a profité de la présentation du budget sectoriel de l’exercice 2024 de son département devant la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, pour rappeler aux députés la situation alarmante de l’école publique.

Sans mâcher ses mots, le ministre a de nouveau passé en vue les statistiques effrayantes qui renseignent sur le niveau des élèves du primaire de l’école publique que son département avait déjà présentées, lors d’une conférence de presse, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 4 et 5 novembre.

Les statistiques en question avaient révélé que «70% des élèves du primaire n’assimilent pas les cours qui leur sont dispensés et 77% sont incapables de lire un texte en arabe de 80 mots».

De même, «environ 87% des élèves n’arrivent pas à effectuer une simple opération de calcul». Au collège, avait révélé la même source, «90% des élèves ne maitrisent pas le programme», a rappelé le ministre, «invitant les députés à consulter les résultats de cette étude».

Pour redresser la situation, près de 400.000 élèves ont bénéficié de soutien scolaire après la formation et la mobilisation de 12.000 enseignants, a fait savoir le ministre.

Par Mohamed Younsi
Le 03/11/2023 à 19h04

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Oh là là, l'article sur le PLF2024 et la situation de l'école publique m'a vraiment secoué ! Benmoussa a bien remis les pendules à l'heure. La situation est alarmante, c'est le moins qu'on puisse dire. En tant que citoyen concerné, ça me fait vraiment réfléchir sur l'avenir de notre système éducatif. On a tous un rôle à jouer pour soutenir nos écoles publiques. Espérons que nos députés prennent des mesures sérieuses. Allez, on se mobilise pour une éducation de qualité !

Le dossier éducation nationale est un problème de fond. Ce que nous vivons aujourd'hui n'est pas fruit du néant, c'est la résultante de plusieurs décennies de laxisme envers un organe vital de la société marocaine. Deux générations de laissés pour compte ont connu le désastre, depuis la politique d'arabisation de l'enseignement fin des années 70 à nos jours. Puis le couperet est tombé sur le secteur quand le lobby des écoles privées vint marginaliser l'école publique, qui a des fins purement économiques générait un Maroc a deux vitesse : ceux issues du privé vers un horizon élitiste et ceux issues du public à l'avenir incertain. Et Comme toute nation a le gouvernement qu'elle mérite, c'est le système défectueux qui a engendré un corps éducatif malade, et çela n'ira pas en s'arrangeant.

Il faut laisser au ministre carte blanche pour régler ce problème, les enseignants cachent leurs incompétences derrière leurs syndicat.

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