L’heure du renvoi de la pseudo-RASD de l’Union africaine s’approche inexorablement. Une trentaine de pays africains se sont déjà prononcés pour l’exclusion de cette entité fantoche de l’organisation panafricaine et, partant de là, pour la rectification d’une erreur du passé, des temps de l’OUA.
Pour le quotidien Assabah, qui aborde ce sujet dans son édition du lundi 7 août, la diplomatie marocaine enchaîne les percées et les victoires diplomatiques depuis que le Maroc a décidé de réintégrer l’UA.
Aujourd’hui, souligne le quotidien, ce ne sont pas moins de 60 pays dans le monde qui ont retiré leur reconnaissance de la république fantoche du Polisario. Autre fait fortement significatif, 40% des pays africains ont ouvert leur consulat à Dakhla ou à Laâyoune. Plus encore, de nombreux pays influents dans le monde ont, eux, décidé de revoir leur position sur le dossier et reconnaître franchement et sans détour la marocanité du Sahara. Et c’est la nouvelle position de l’Espagne, ancienne puissance coloniale, qui a sans doute fait le plus mal dans les camps de Rabouni, et surtout à Alger, relève Assabah.
Le renversement de la situation a eu l’effet d’un tsunami sur la junte militaire au pouvoir à Alger, depuis la signature des Accords d’Abraham, souligne le quotidien. La conclusion de l’accord tripartite Maroc-USA-Israël, en décembre 2020, a été précédée quelques jours plus tôt par la reconnaissance des Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces sahariennes. Un peu plus de deux ans plus tard, c’est Israël qui franchit le pas. Entre les deux dates, plusieurs pays, l’Espagne notamment, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, entre autres, ont tous revus leur position sur la question du Sahara.
Le Maroc a réalisé une victoire diplomatique éclatante, et c’est à l’Algérie d’accepter ce tournant géopolitique dans la région, souligne l’expert en stratégies, Cherkaoui Roudani, cité par le quotidien. L’Algérie, poursuit cet expert, «doit faire en sorte de clore définitivement ce dossier. Aujourd’hui, l’Union Africaine a les pleins pouvoirs d’exclure la RASD de ses rangs». Et ce n’est manifestement plus qu’une question de temps. L’environnement géopolitique régional est en train de changer et le Royaume a su jouer les cartes majeures de ce changement au point de devenir un acteur important et incontournable en termes de sécurité et de paix dans cette région.
La récente reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara va encore renforcer davantage la position du Royaume. La Russie vient de se prononcer pour un renforcement de ses relations avec le Maroc. Et il ne faut pas oublier l’excellence des relations du Royaume avec les Etats-Unis et avec l’Union européenne. «Tout cela, joue incontestablement en faveur du positionnement régional du Maroc et en faveur de sa cause nationale», conclut le spécialiste,
Pour le quotidien, qui évoque également l’appel de Tanger, signé par plusieurs pays africains, dont l’objet est justement d’accélérer l’exclusion de la RASD de l’UA, appel qui a d’ailleurs été suivi par de nouveaux États, les jours de la république du Polisario au sein de l’UA sont désormais comptés. Le déclic, rappelle Assabah, a été l’intervention des FAR à El Guarguarate pour assainir cette zone et libérer la voie au commerce international. Depuis, les événements se sont poursuivis. L’Algérie des généraux, empiétée dans son entêtement est désormais dépassée par les événements.