Le régime algérien jette toutes ses forces dans le conflit saharien et généralement dans sa légendaire cabale anti-marocaine au moment même où il joue sa survie. Fonds de régulation des recettes (FRR) sous hémorragie, vide institutionnel sidérant (pays gouverné par un président-fantôme), guerre de succession sans merci entre le clan de l’ancien patron du DRS «Tewfik» et celui de Saïd Bouteflika (frère du président qui a été diagnostiqué d’un fâcheux Accident vasculaire cérébral en 2013), grogne populaire généralisée sur fond de renchérissement du coût de la vie…
Le pronostic vital du régime algérien est ainsi engagé et sa faillite, aujourd'hui plus que jamais proche. Pourtant, ce n’est pas de cet oeil inquiet que cette vérité toute klaxonnante est vue. Ce régime semble n’avoir d’yeux que pour la «RASD», ou ce qu’il en reste, ne jurer que par son hostilité ouverte et sans équivoque contre le Maroc, désigné comme la «source de tous les malheurs» qui s’abattent sur le peuple algérien frère.
Le propos de ce diagnostic est cette nouvelle mais très féroce «bataille» livrée au Maroc par médias algériens interposés. Après le lynchage médiatique contre le nouvel ambassadeur du Maroc à Alger, Lahcen Abdelkhalek, désigné à la vindicte publique pour son appartenance au Parti de l’Istiqlal, après son prédécesseur Abdellah Belkziz, «ambassadeur délateur», revoilà la machine à produire du "baroud" dégoupillée contre l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. Motif de ce nouveau «raid» médiatique? L’allocution que Hilale a prononcée, de bonne guerre, lundi 10 octobre, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, désignant logiquement Alger comme partie prenante au conflit saharien. Ce n’est un secret pour personne qu’Alger offre non seulement le gîte au ramassis de mercenaires auto-proclamés défenseurs du «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», mais livre à travers eux une guerre par procuration contre les intérêts du Maroc, à leur tête l’intégrité territoriale du royaume du Maroc.
Or contre toute logique, c’est l’agresseur qui devient, sous la plume de confrères à la botte de leurs maîtres galonnés tapis dans le luxueux Club des Pins à Alger, agressé! Voilà ce que cela a donné dans les colonnes approximatives du quotidien «El Watan»: "Les attaques marocaines contre l’Algérie sont régulières et reviennent avec la même constance que les résolutions ponctuant les débats autour de la question sahraouie»!
Ce quotidien, qui se pique sans sourciller d’ «indépendance» et de «professionnalisme», aurait mieux fait de s’intéresser à la «guérilla» anti-marocaine orchestrée et pilotée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtan Lamamra, du côté de l’East River, siège new-yorkais des Nations unies. Et dire que le différend saharien n’est qu’une «question de principes» pour l’Algérie!
Dans un autre registre, celui-là carrément nauséeux, le «Quotidien d’Oran», comme pour justifier l’échec diplomatique essuyé par Alger du côté de New-York, s’en est allé «fouiller» dans les «archives» d’un certain Chris Colman des «câbles» qui démontreraient ce recours présumé du Maroc à «l’argent» pour «soudoyer» et «noyauter» des organisations onusiennes! «Les révélations d’infiltration des organisations onusiennes lèvent le voile sur la politique marocaine prête à tout pour arriver à ses fins sur le dossier du Sahara», a-t-il aboyé, sans fournir la moindre preuve de cette grave accusation.
On pourrait évidemment allonger la liste des délires débités, mais abrégeons. Il s’avère que nos confrères, autant que leurs sponsors galonnés, ont perdu la raison. Et dans ce cas précis, mieux vaut qu’ils recourent à un psychologue pour ne pas dire carrément un psychiatre! Ils sont devenus fous, fous, fous...