Le Maroc siègera à partir de demain 1er avril 2018 au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine. Cela fait suite à son élection pour un mandat de deux ans, lors du dernier sommet de l'Union africaine tenu en janvier 2018 à Addis Abbeba. C'est ce qu'a déclaré le ministère des Affaires étrangères ce samedi 31 mars dans un communiqué.
Le texte rappelle que l'élection du Maroc est un gage de confiance, de crédibilité et d’estime quant à sa stratégie africaine, sous le leadership du roi Mohammed VI. L'élection est aussi une reconnaissance du rôle agissant du Maroc ainsi que de ses actions et initiatives crédibles et solidaires, depuis les années 1960, en faveur de la stabilité de l’Afrique et de l’épanouissement du citoyen africain.
"Epris des valeurs de paix, de dialogue, de promotion de la coopération et des relations amicales, le Royaume du Maroc inscrit son mandat au CPS dans le cadre de la consolidation des efforts et actions visant à contribuer, de manière constructive et positive, à la paix et à la sécurité en Afrique", peut-on lire dans le communiqué du ministère.
Le texte précise que "dans un contexte africain marqué par l’interdépendance des menaces sécuritaires à la paix et à la sécurité, le Royaume du Maroc accordera, au cours de son mandat au CPS, une place prioritaire aux questions de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, ainsi que la reconstruction post-conflit, en vue de fédérer les efforts collectifs des Etats membres du Conseil et trouver des réponses concrètes immédiates à ces problématiques".
Le Maroc accordera aussi, au cours de son mandat au CPS, une attention particulière à d’autres thématiques émergentes, à l’instar de la sécurité humaine, la sécurité alimentaire et la sécurité environnementale.
Enfin, dans un dernier point, le ministère des Affaires étrangères rappelle que le Maroc envisage de contribuer, de manière constructive et responsable, aux efforts consentis pour la réforme du CPS, à l’amélioration de ses méthodes de travail, en vue de consacrer l’appropriation de cet organe par les Etats membres, et consolider son rôle et sa mission dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique.