Des responsables américains n’ont pas hésité à manifester leur admiration pour la Marche Verte qui a permis de récupérer les provinces du Sud de manière pacifique.
Selon l’ancien membre du Congrès américain et président du Congressional Hispanic Leadership Institute, Lincoln Diaz-Balart, «La Marche Verte est l’une des plus brillantes et stratégiques du 20e siècle», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro du week-end.
En plus d’avoir permis de récupérer un territoire qui a toujours appartenu au Maroc, c’est l’aspect pacifique de cette marche qui séduit le plus, précise le journal. Selon Diaz-Balart, le peuple entier s’est dressé derrière le roi Hassan II pour accomplir ce premier exploit du genre.
L’ancien membre du Congrès a également souligné les développements majeurs qu’ont connus les provinces du Sud, sous le règne du roi Mohammed VI. «Ce qui témoigne, si besoin est, de l’importance qu’occupent ces régions et leurs habitants pour le roi», précise le journal.
«La bienveillance royale est visible à travers les progrès palpables enregistrés dans la qualité de vie des citoyens et la réalisation de projets structurants dans la région», souligne Diaz-Balart.
Par ailleurs, il a rappelé que le Plan d’autonomie des provinces du Sud, proposé par le Maroc, a été soutenu par trois administrations américaines, depuis Bill Clinton jusqu’à Barack Obama, en passant par Georges Bush fils. «Cette position officielle a été, à maintes reprises, réaffirmée par la grande majorité des deux partis au Congrès américain», a ajouté Diaz-Balart.
De son côté, Ira William Zartman, professeur des relations internationales à l'Université Johns-Hopkins, qualifie la Marche Verte d’extraordinaire. «C’est un grand pas, décisif, qui a permis au Maroc de mettre fin, de manière pacifique, à la présence coloniale espagnole et de continuer son processus d’intégrité territoriale», a déclaré Zartman.
