Ailleurs, l’organisation de cette conférence aurait figuré dans la rubrique «insolite». Le 25 janvier dernier, l’AMDH organisait ainsi un colloque international pompeusement intitulé «Les médias, entre information et diffamation».Ledit colloque international, rappelle Al Ahdath dans son édition de ce mardi 7 février, tournait exclusivement autour d’un seul «cas»: celui de Maâti Monjib, qui accuse plusieurs médias marocains de s’acharner sur lui en se posant la question du sort de plus de trois millions de dirhams que la justice l’accuse d’avoir détournés par le biais du défunt Centre Ibn Rochd (ONG et SARL en même temps, sabordé depuis).Simple coïncidence? Le colloque en question se tenait le jour même de la reprise du procès de Maâti Monjib.
Aujourd’hui, Al Ahdath se pose de nouvelles questions en relation avec le financement des ONG nationales et, plus exactement, de l’AMDH.Si cette dernière ONG est réellement la partie organisatrice du fameux colloque, comment s’est-elle débrouillée pour assurer le gîte, l’avion et le couvert pour son armée d’invités étrangers?, s’interroge Al Ahdath. Qui a payé les interprètes? Qui a payé ceux qui avaient préparé la documentation dans plusieurs langues?Et, enfin, qui va payer les personnes chargées de préparer, dans plusieurs langues, les actes de ce colloque?
Autant de questions auxquelles, pour sûr, l’AMDH n'aura pas de réponse. Tout comme Maâti Monjib refuse toujours de s’exprimer sur la «mystérieuse disparition» de plus de trois millions de dirhams!