Ce mécontentement a été exprimé par divers groupes parlementaires, lors de la séance des questions orales de ce lundi 6 mai 2019, ceux-ci ayant demandé aux pouvoirs publics d'agir pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens.
Les députés ont également dénoncé la hausse du prix du carburant à la pompe.
Pour se défendre, le ministre délégué aux Affaires générales, Lahcen Daoudi, a avancé une certaine "culture de la triche" et a fait endosser la responsabilité de la hausse des prix aux intermédiaires qui agissent dans le circuit commercial.
Lire aussi : Vidéo. Ramadan: à J-1, les prix des légumes, des fruits et du poisson flambent
Le gouvernement fait son devoir, a-t-il ajouté, mais les consommateurs doivent aussi faire le leur en dénonçant les fraudeurs via les lignes téléphoniques mises à leur disposition: le 5757 du ministère de l'Intérieur, et le 05 37 77 74 44, du ministère des Affaires générales.
Quant à la hausse du prix des carburants à la pompe, Lahcen Daoudi a réaffirmé que la balle était désormais dans "le camp du chef" du gouvernement, concernant les marges sur les bénéfice des sociétés importatrices et distributrices de carburants.
"Cela fait deux ans que vous avancez des promesses, sans suite, sur ce plafonnement", ont alors lancé quelques députés, tout particulièrement ceux de l'opposition, à l'adresse du ministre.
Lire aussi : Vidéo. Carburants: Lahcen Daoudi, très embarrassé par la hausse du prix du baril
Le ministre a alors expliqué que des considérations liées aux intérêts du pays sont à l’origine de ce retard.
En clair, des délais supplémentaires à leur mise en œuvre ont été accordés afin que ces sociétés puissent investir dans la réalisation de zones de stockage dans chacune des régions du pays, pour qu’ils ne soient plus limités aux grands ports. Ces sociétés, a ajouté le ministre, se sont également vues demander par le gouvernement d’augmenter leur capacité de stockage de carburants.