Recensement général: certains individus perturbent le travail des agents recenseurs

L’opération du recensement général de la poulation a été lancée le 1er septembre.

Revue de pressePlusieurs agents recenseurs révèlent qu’ils ont été empêchés de communiquer avec des familles par des individus qui les incitaient à ne pas répondre aux questions. Certains perturbateurs, pour la plupart des jeunes, ont même obligé certaines personnes à rentrer chez elles et à fermer leurs portes aux enquêteurs. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 03/09/2024 à 21h49

Des sources concordantes révèlent que les agents de recensement trouvent des difficultés à communiquer avec les familles ciblées, comme ce fut le cas dans des douars situés dans la périphérie de Casablanca, suite aux provocations de certains individus. Ces derniers ont, lors de certaines séances de questionnement, incité les interviewés à ne pas répondre aux questions, rapporte Assabah du mercredi 4 septembre.

Certains perturbateurs ont parfois obligé des familles à rentrer chez elles et fermer leurs portes aux agents recenseurs. Il a fallu, dans certains cas, l’intervention des agents d’autorité et de leurs auxiliaires pour éloigner ces perturbateurs.

Des sources dans les directions provinciales du Haut-commissariat au plan soulignent l’existence de perturbateurs contre les agents recenseurs au sein mêmes des familles sondées. La plupart sont des jeunes. Par contre, indiquent les mêmes sources, les personnes âgées ont réservé un bon accueil aux équipes de recensement.

L’opération du recensement, qui a été lancée dimanche dernier, est confrontée à d’autres contraintes comme la vastitude de certaines régions, malgré la mise à la disposition des recenseurs de moyens de transport pour faciliter leur mission.

Certains participants à cette opération ont, en effet, trouvé des difficultés pour accéder à certaines zones rurales, relaie Assabah. Sur ce point, il faut préciser que Haut-commissariat au plan a signé un contrat d’assurance qui couvre tous les participants à l’opération du recensement jusqu’à la fin de leur mission le 30 septembre courant. Cette assurance prendra en charge les frais médicaux, pharmaceutiques et d’hospitalisation des 55.000 enquêteurs en cas de survenance d’un sinistre.

Par Hassan Benadad
Le 03/09/2024 à 21h49

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Au lieu de ça , il serait fort intéressant d'intégrer dans les statistiques d'une manière ou d'une autre le refus de répondre , ou bien l'incitation au refus de répondre . Car en définitive il s'agirait de collecter une information précieuse qui se rapporte à une des facettes relatives aux comportements des individus vis à vis des décisions de l'Etat !

Pourquoi l Etat n'a pas prévenu les citoyens avant l'été ? Aucune organisation.

Toute action de la part d'institutions envers une société plurielle ou les signes de sous développement sont solidement ancrées et manifestes, nécessitent une pédagogie accrue, pédagogie non conjoncturelle mais structurelle. Tant que les citoyens ne sont pas conscients de leur citoyenneté, de leurs devoirs et leurs obligations envers la société et ses instances, attendons nous à des réactions encore plus absurdes, voire loufoques à certains égards. Là où l'erreur est évidente de la part des organisateurs de ces statistiques, c'est qu'ils ont négligé un facteur essentiel pour la réussite de leur entreprise : l'administration publique de proximité. Il fallait mobiliser les moquadam et les chioukh comme fers de lances, les portes les plus tenaces s'ouvriront alors comme par enchantement.

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