Le commissaire algérien au Conseil Paix et sécurité a, semble-t-il, une «excuse» à présenter pour justifier son absence du conclave de Skhirat, où les membres de ce mécanisme panafricain chargé du règlement des conflits continentaux sont pourtant au complet. D’après le «message d’excuses» envoyé aux participants, et dont le360 a eu vent, Smaïl Chergui aurait été «retenu par une priorité liée au règlement d’un conflit" !
Pas un mot sur la nature du conflit ni sur le pays où il se déroulerait, encore moins sur la forme de médiation que son excellence devait offrir pour son règlement!
Smaïl Chergui, qui n'a dû qu'à l'achat des voix, sa réélection à la tête du CPS, -l’un des plus importants mécanismes panafricains, doté d’un budget colossal (deux tiers du budget de l'UA)!-, aurait mieux fait de rendre des comptes aux 37 femmes au sein de l’organisation panafricaine, qui l’accusaient en 2018 d’avoir mis en place «un apartheid professionnel», en référence à la discrimination que le commissaire "misogyne" a imposée depuis qu’il a pris les commandes du Conseil paix et sécurité il y a maintenant six ans (2013), en remplacement de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
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Depuis quand ce monsieur, qui dispose à Addis-Abeba d’une villa dont le seul prix de location s’élève à 150.000 euros!, réglait-il les conflits sur un continent qui détient encore la triste palme mondiale en termes de guerres civiles (Libye, Mali, RCA, RDC, etc)?
Il a fallu que la diplomatie marocaine sonne la charge contre ce «diplomate-agent", pour que (sa) commission soit complètement dessaisie du dossier du Sahara depuis février dernier.
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Et pour cause! À l’instar de son prédécesseur Ramtane Lamamra, Smaïl Chergui a instrumentalisé le Conseil Paix et sécurité pour tenter misérablement de nuire au Maroc, particulièrement à l'intégrité territoriale du royaume.
Une hostilité qui s'est exacerbée de manière flagrante en 2016 pour contrer le retour du Maroc au sein de l'Union africaine, le 31 janvier 2019. Un retour qui a échaudé ledit commissaire Smaïl Chergui qui, souvenz-vous, avait qualifié de "souk" la poignée de mains échangée entre le roi Mohammed VI, alors présent à Addis-Abeba, et les autres commissaires fraîchement élus!
Jusqu'où pousseront-ils encore le cynisme, ces apparatchiks d'en rire?!