Pour le RNI, cet accueil, digne d’un chef d’Etat, confirme concrètement la série d'impasses dans lesquelles Kaïs Saïed «a malheureusement enfoncé la Tunisie sœur en prenant des décisions unilatérales et volontiers hostiles aux pays amis. Des décisions qui ne profitent en rien au peuple tunisien.»
Le régime tunisien, par cette démarche hâtive et immature, «s'aligne désormais sur les ennemis du Royaume et les partisans des thèses séparatistes, ce qui aggraverait sérieusement les divergences et affecterait la stabilité au sein de la région, dont les peuples aspirent à parvenir à la stabilité et instaurer la démocratie», indique le parti présidé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
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Ce qu'a fait Kaïs Saïed ne peut, selon le RNI, que confirmer la série d’actes hostiles aux intérêts supérieurs du Royaume et de transgressions de tous les us et coutumes que les liens de fraternité et de bon voisinage imposent.
Le parti réaffirme sa ferme condamnation de cet acte unilatéral d'hostilité, qui a heurté toutes les composantes de la nation marocaine, rappelant la profondeur des liens fraternels entre les deux peuples frères, fiers de leurs liens historiques et conscients de leur destin commun. Un petit serviteur de l'agenda des caporaux algériens n'y changera rien.