La polémique bat son plein entre le Parti de l’Istiqlal et le Parti socialiste unifié (PSU) après que Nabila Mounib s’en est pris à l’istiqlalien Hamdi Ould Rachid. La secrétaire générale du PSU a accusé Ould Rachid d’être le «parrain de la rente économique dans les provinces du sud qui n’a pas contribué au développement de l’industrie dans la région».
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 15 décembre, que c’est le secrétaire général de la jeunesse istiqlalienne, Othmane Tarmounia, qui s’est chargé de répondre aux accusations de Mounib. Ce dernier a affirmé que la cause de cette attaque est d’ordre électoraliste car, dit-il, Hamdi Ould Rachid est le coordinateur du parti dans les trois régions du Sahara marocain.
Le patron de la chabiba, qui n’a pas la langue dans sa poche, a indiqué que Ould Rachid a, lors des dernières élections, remporté dans la seule ville de Laâyoune un nombre de voix trois fois supérieur à celui glané, à l’échelle nationale, par le PSU dirigé par une «secrétaire générale caricaturale ».
Dans une lettre adressée à Mounib, le dirigeant istiqlalien affirme que cette dernière cherche par tous les moyens à faire le buzz en voyant des complots partout, y compris dans la pandémie et le vaccin. Tarmounia a rappelé que Ould Rachid avait rassemblé 56.000 personnes lors d’un meeting, tenu en avril dernier à Laâyoune, et défie Mounib de faire de même avec 1.000 personnes seulement dans n’importe quelle ville.
Le quotidien Assabah rapporte que le secrétaire général de la chabiba istiqlalienne indique que la cheffe du PSU ne bénéficie d’aucune popularité et ne peut même pas avoir le soutien d’une seule circonscription. Elle s’est cachée, dit-il, derrière la liste nationale et malgré cela, elle n’a pu accéder au Parlement car son parti n’a pas atteint le seuil électoral.
Pourtant, poursuit Tarmounia, Mounib s’est permis le luxe d’entrer en conflit avec les deux seuls députés de son parti qui siègent dans l’enceinte parlementaire. Autant dire, martèle-t-il, que Mounib ne peut pas se comparer avec Hamdi Ould Rachid qui est un brillant dirigeant et le père spirituel des Istilqlaliens.
Encore faut-il rappeler, souligne-t-il, qu’après l’annonce de la reconnaissance de la marocanité du sahara par les Etats-Unis, Ould Rachid a organisé à Laâyoune un meeting auquel ont assisté des milliers d’habitants des provinces du sud pour fêter cette réalisation historique. Le leader «caricatural», poursuit-il, est incapable d’organiser une telle manifestation tout comme elle ne s’est pas déplacée avec les chefs des partis politiques à El Guergarate.
Et comme Nabila Mounib a beaucoup perdu de sa crédibilité et a fait faillite politiquement, elle n’a plus rien à donner à part des déclarations intempestives pour faire le buzz, conclut le secrétaire général de la chabiba istiqlalienne.