«Sur très hautes Instructions du roi Mohammed VI, j’ai remis un message écrit de sa Majesté le Roi à Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, au sujet des développements gravissimes que connait la zone à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain», a souligné Nasser Bourita, dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le SG de l’ONU.
Le souverain, a indiqué le ministre, a également eu un entretien avec Guterres de crainte que la situation à Bir Lahlou et à Tifariti ne s’enlise ou ne soit pas résolue comme c’était le cas pour Guergarate.
«Sa Majesté le Roi a tenu à exprimer, au nom de toutes les forces vives nationales, toutes sensibilités confondues, le rejet ferme et déterminé du Maroc de ces provocations et de ces incursions inacceptables», a fait savoir Bourita.
Le couverain a tenu à préciser à Antonio Guterres que ces agissements «constituent une menace au cessez-le-feu, violent le droit international et les résolutions de l’ONU, et compromettent sérieusement le processus politique», a-t-il poursuivi.
Le roi Mohammed VI, dans son entretien avec le Secrétaire général, a rappelé que dans ce différend régional qui dure depuis plus de 40 ans, «l’Algérie a une responsabilité flagrante. C’est l’Algérie qui finance, c’est l’Algérie qui abrite, c’est l’Algérie qui arme, c’est l’Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au Polisario», a ajouté Nasser Bourita.
De ce fait, a-t-il rappelé, «le Maroc demande et a toujours demandé que l’Algérie puisse participer au processus politique, que l’Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l’Algérie puisse jouer un rôle à la hauteur de sa responsabilité dans la genèse et l’évolution de ce différend régional».