Sahara: Nasser Bourita réagit à la résolution 2548 du Conseil de sécurité

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. . DR

La résolution 2548, adoptée par le Conseil de sécurité le 30 octobre 2020 et relative à la question du Sahara marocain, se décline en un triple message: un message de clarté, de fermeté et de constance, a indiqué, samedi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita.

Le 31/10/2020 à 19h32

Un message de clarté d'abord dans la définition des véritables parties dans ce différend régional, en pointant expressément le rôle de l'Algérie, citée pas moins de 5 fois, alors que ce pays n’était pas du tout évoqué dans les résolutions antérieures à 2017, a souligné le ministre dans une déclaration relative à l'adoption de la résolution 2548 du Conseil de sécurité.

Le Conseil de sécurité appelle, donc, l’Algérie à assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional, a-t-il affirmé, soulignant qu'"aucun processus politique n'est envisageable sans l'implication effective et constructive de ce pays".

"Clarté ensuite dans l'identification de la finalité du processus politique", a ajouté Bourita, relevant que la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de sécurité pour "une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis".

"C’est là la façon du Conseil de sécurité de réitérer son engagement pour une solution politique et d’écarter définitivement toutes les options inapplicables", a-t-il relevé, notant que "la résolution implique clairement que toute solution qui n'est pas pragmatique, n'est pas réaliste ni réalisable et est donc à écarter".

Bourita a également insisté sur la clarté dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l'Algérie.

En effet, a affirmé le ministre, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique, notant que "ceux qui continuent à évoquer l'option référendaire s'inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale".

Quant au message de la fermeté, Bourita a précisé qu'il concerne d'abord la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Conseil de sécurité soulignant, ainsi, la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales.

La résolution demande à l’Algérie, "à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé", a-t-il fait observer.

Il s'agit également de la fermeté concernant la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, et de la fermeté sur le respect du cessez-le-feu et l’arrêt des actes de provocation et de déstabilisation.

Dans la résolution 2548, le Conseil de sécurité rejoint le rapport du secrétaire général dans l’inquiétude face aux violations récurrentes de l'accord militaire et de la menace réelle sur le cessez-le-feu, a rappelé le ministre, ajoutant qu'en effet, le SG avait rapporté au Conseil de sécurité 53 violations par les milices du "polisario", et relevé que les termes de l'accord militaire n°1 étaient sensiblement moins respectés par le "polisario". Le secrétaire général a, ainsi, constaté "une érosion" de la collaboration avec la Minurso, a poursuivi le ministre, relevant que le Conseil de sécurité avait, dès sa résolution 2414 de 2018, demandé au "polisario" d’exécuter "son retrait immédiat" de la zone tampon de Guerguerat, et "de s’abstenir de se livrer à de tels actes déstabilisateurs", qui pourraient compromettre le processus politique.

Concernant le message de constance, le ministre a insisté sur la constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment l’initiative marocaine d’autonomie comme base de toute solution politique, et les paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l’initiative marocaine.

Il a, à cet égard, souligné que plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de sécurité, ont d'ailleurs réitéré, à l'occasion de cette résolution, leur appui à l'initiative marocaine.

Il s'agit aussi de la constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment la constance dans la définition du mandat de la Minurso, a-t-il poursuivi, expliquant que le Conseil de sécurité confirme que ce mandat se limite à l'observation stricte du respect du cessez-le-feu et qu'il n'a pas cédé à la logique de chantage politique, de banditisme et de harcèlement du secrétariat de l'ONU, qui poussait pour la modification des missions de la Minurso.

La résolution confirme définitivement le mandat de la Minurso dont la présence n'est nullement liée à un hypothétique référendum, option écartée par le Conseil de sécurité, a conclu Bourita. A la veille de la célébration de l'anniversaire de la glorieuse Marche verte, la résolution 2548 du Conseil de Sécurité vient conforter la démarche du Maroc qui s'appuie sur la légalité internationale, la volonté de la population, la réalité sur le terrain, la poursuite de la dynamique de développement, et les reconnaissances de plus en plus accrues de la communauté internationale, comme en témoigne la multiplication des ouvertures de consulats généraux dans les Provinces du Sud.

Le 31/10/2020 à 19h32

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droit dans tes Bottes Assi Bourita! , fier de vous vous avez batailler grandement

Il faut bien verrouiller nos frontières Est, parce que leurs finances sont à sec, leur monnaie ne vaut plus le papier sur lequel elle est imprimée, et avec le lockdown global, le cours pétrole est reparti durablement à la baisse. Ils avaient toujours préféré détourné l’argent et acheter des armementS pour essayer de nuire au développement du Maroc, tout en se moquant de notre économie modeste mais diversifiée. En plus, ils sont en profonde crise politique avec leurs dirigeants mafieux qui tombent comme des mouches et s’entretuent, la nouvelle constitution qui sera un fiasco...Le pouvoir mafieux, acculé, risque d’ouvrir les frontières avec le Maroc non pour faire des échanges commerciaux, mais pour nous envoyer des hordes d’algériens nourris a la haine envers nous depuis leur naissance.

Pourquoi cette Haine..?

même si l"ONU?à supposer reconnaît le sahara au maroc,l"algérie a un but bien précis,à savoir le maroc n"a pas d"histoire,seule l"algérie existe en tant que immense pays dépossédé par le maroc de son acces à l"atlantique,l"algérie vise loin tres loin,affaiblir le maroc pour que la tête du maghreb se trouve à alger, l"algérie a un complexe,d"abord possession de l"ancêtre du dictateur Ardoghan pendant 400 ans,l"impérialisme sanguinaire ottoman a cédé l"algérie aux colons fr restés 138 ans,on voit donc que l"algérie a été une possession des étrangers pendant 540 ans,elle veut effacer cet acte de naissance ottoman fr,le seul à dépouiller de sa gloire historique,l"ennemi marocain,et bien les mrarkkas sont des épines dans sa gorge,sans oublier que boutef oujdi marokki regne 30 ans à alger

@Kurtofa bien dit (Algérie complexée ) c'est les Otmans et les français qui ont rendu Algérie violente , rien que la violence même entre eux , même dans leur vie quotidienne, le monde entier l'a remarqué , que cette violence et les vices qui caractérisent l'Algérie . surtout les verts Kaki , parce que ils n'ont jamais connu la Paix que la violence (Otmans +Français )

Les caisses de l’Etat algérien étant à sec, on devrait peut-être, dès aujourd’hui, commencer une campagne de «crowd-funding» pour couvrir les déplacements de ses représentants. Le CS l’a dit clairement: Les algériens doivent accompagner leurs mercenaires adoptifs aux prochains rounds de négociations! Bref, avec cet argent, «l’honorable» délégation se verrait offrir gratis: vol charter 20€ avec EasyJet, chambre double chez Ibis Budget à 35€ et coupon de 15€ pour repas. Les kebabs à «la sauce algérienne» chez le turc du coin devraient faire l’affaire, et surtout des heureux! Enfin, pour des raisons «humanitaires», on ajouterait un «per diem» de 10€ pour un paquet de cigarettes par délégué. Parce que, de la nicotine, ils en auront besoin durant les négociations. Karma is a bitch..«neighbors»!

Du tres bon travail notre meilleur vizir.encore quelques coups de maitre est l echec et mat est garanti,que dieu vous aide a accomplir votre mission qui est celle d epanouir le royaume dans les différentes chancelleries et différentes instances internationales. Vous avez imposé le maroc le maroc sur l échiquier international sahara marocain en premier lieu,Mali,Libye,moyen orient etc .il y a un travail de fond et des resultats encore plus probants sont irreversibles bensaidms

Dans les années 70, C'est l'Algérie qui venait la nuit emporter les sahraouis pour les installer chez eux à Tindouf, et réclamer un état imaginaire pour avoir l'accès à l'atlantique et encercler le Maroc pour l'étouffer. L'Algérie s'est bouffé elle même, les présidents sont tous morts les uns après les autres dans dans d'atroces maladies "allah yastar". Aujourd'hui ils sont obligés de les nourrir et les garder pour l'éternité.

Depuis cette affaire 7 pseudos président Algeriens ont trouves la mort Boumediene le traitre,ali kafi,Chadli,Zerouale(vivant),Boudiafe,Bouteflika(presque vivant),

Aujourd'hui L'Algérie regarde l'atlantique de loin. En 45 ans elle n'a pas récupéré une poignée de notre sable ni un litre de notre océan. À eux de choisir. S'ils ont encore le choix.

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