Les camps de Tindouf connaissent, en ce moment, un soulèvement sans précédent de la population séquestrée. En effet, toutes les manœuvres qu’orchestraient les dirigeants des camps, à la veille de l’examen par l’ONU du dossier du Sahara marocain, se sont retournées contre eux. Un retour de manivelle.
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce mardi 30 avril, les séparatistes du Polisario, qui avaient l’habitude d’instrumentaliser tout événement dans les provinces marocaines du sud à des fins de propagande chaque fois que le dossier du Sahara marocain faisait l’objet d'un débat à l’ONU, se sont retrouvés droit dans le mur à Tindouf.
En effet, des populations séquestrées se révoltent et dénoncent les catastrophes humanitaires et les flagrantes violations des droits de l’Homme sur les lieux. Ce soulèvement a mis hors d'eux les dirigeants du Polisario qui ont eu recours à la force et à la violence, avec le déploiement de forces militaires pour mater la population.Ainsi, un couvre-feu a été instauré dans les différentes zones des camps de Tindouf pour empêcher des personnes civiles et militaires de fuir cet enfer et regagner le Maroc. Plusieurs arrestations ont été effectuées parmi les familles des manifestants qui observent un sit-in devant le siège de ce que les séparatistes appellent leur «ministère de l’Intérieur».
Il faut dire que toutes les thèses se sont effritées, mettant à nu les manipulations des populations à des fins non avouées. En cette conjoncture où les projecteurs de l’ONU sont braqués sur les camps de Tindouf, force est de constater que toutes les machinations orchestrées par les séparatistes n’ont servi, en fin de compte, qu’à renforcer la solution politique prônée par le Maroc. A ce propos, les retours au Maroc des séquestrés, qui fuient l’enfer des camps, le confirment et les appels des voix éprises de liberté et défendant les droits humains le soulignent.