La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margott Wallström, a exprimé, hier lundi, la volonté de son pays de contribuer au règlement du conflit saharien sous l’égide de l’organisation des Nations unies.
Cette déclaration a été faite lors d’une audience accordée par la diplomate en chef de Stockholm à une délégation du Polisario conduite par le soi-disant «président de la commission des affaires étrangères à l’assemblée sahraouie», M’Hammed Khaddad.
Elle intervient suite à l’abandon par le gouvernement social démocate, au pouvoir en Suède, du projet de reconnaissance de la «RASD», à l’origine d’une tension inédite entre Rabat et Stockholm.
«Au regard du droit international, les exigences pour la reconnaissance du Sahara occidental /de la république arabe sahraouie démocratique ne sont pas remplies», recommandait l’ambassadeur de Stockholm en Tunisie et en Libye, Fredrik Florén, dans son rapport d’examen de la politique suédoise concernant le Sahara, relayé par Le360.