La BNPJ a déféré mardi dernier, devant le procureur du roi près la Cour d’appel de Tanger, 26 individus soupçonnés d’être impliqués dans le vol de pièces de rechange de voitures dans l’usine Renault Nissan, située dans la commune de Melloussa. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 8 octobre, que tous ces accusés ont été poursuivis en état d’arrestation par le juge d’instruction qui a ordonné leur détention dans la prison de «Sat village». Selon une source judiciaire autorisée, le juge d’instruction se serait basé, pour sa décision, sur la teneur des procès-verbaux réalisés par la BNPJ, qui a été chargée de cette enquête.
Les investigations de la Brigade de Casablanca ont montré que les 26 individus étaient impliqués dans des délits de constitution de bande criminelle, de vols qualifiés à répétition, d’abus de confiance et de complicité. La plupart d’entre eux étaient employés à l’usine Renault, tandis que les autres détenaient des magasins de pièces de rechange dans plusieurs villes. Le juge d’instruction devrait les auditionner dès la semaine prochaine pour une enquête approfondie, avant de formuler les chefs d’inculpation à l’encontre de chacun d’eux pour les déférer, par la suite, devant la première Chambre criminelle.
Le quotidien Assabah rapporte que les accusés, dont l’âge varie entre 24 et 45 ans, ont été arrêtés après une enquête de la BNPJ, suite à l’enregistrement de plusieurs vols dans l’usine Renault de Tanger. Les investigations ont permis, au début, d’interpeller six individus qui travaillaient dans cette usine et qui ont été placés en garde de vue sous la supervision du parquet compétent.
L’enquête a démontré qu’il s’agissait d’un réseau criminel dont les ramifications s’étendent dans plusieurs villes où s’activaient des complices. Il s’agit de commerçant et plus particulièrement de propriétaires de magasins de pièces de rechange qui achetaient les objets volés à des prix dérisoires. Tout ce petit monde a été mis derrière les barreaux, tandis que les recherches sont toujours en cours pour interpeller d’éventuels complices dans cette affaire.