Le mardi 26 septembre, le Conseil de la ville de Rabat se réunira pour adopter le nouveau plan d’aménagement de la capitale, qui va apporter une série de changements à l’urbanisme de la capitale. Ce schéma directeur, a-t-on appris de sources concordantes, devrait passer comme une lettre à la poste,son adoption étant considérée comme une formalité, vu que «sa conception et ses directives ont été déjà entérinées» par les pouvoirs publics.
Toutefois, cette réunion permettra surtout de mesurer l’impasse politique dans laquelle se trouve la mairesse contestée. Asmaa Rhlalou serait en effet «plus que jamais isolée, sachant que récemment, 71 conseillers municipaux appartenant à l’opposition et à la majorité (RNI, PAM et Istiqlal, NDLR) ont claqué la porte, rejetant toutes les décisions, jugées “unilatérales”, qu’elle prend au niveau de la municipalité», ont affirmé des sources contactées par Le360.
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Driss Razi, président RNiste de l’arrondissement du quartier Hassan, ainsi que Saïd Tounarti, le nouveau chef du groupe RNI au sein du Conseil, ont qualifié de «délétère» l’ambiance qui règne au sein du Conseil de la ville. Selon le règlement intérieur, une motion de censure contre la mairesse ne peut intervenir qu’une fois qu’elle aura épuisé la moitié de son mandat de 6 ans, mandat débuté en 2021. Mais ses opposants semblent déterminés et n’ont désormais qu’une idée en tête: insister pour contraindre la mairesse à la démission. Vont-ils y réussir? Là réside toute la question. La wilaya de Rabat reste quant à elle à l’écart des problèmes qui affectent le Conseil de lia ville, adoptant la devise de «la survie du plus apte». Affaire à suivre.