Terrorisme: 130 ans de prison pour les membres de la cellule terroriste de Tamaris

DR

Revue de presseLa cour d’appel de Rabat chargée des affaires du terrorisme vient de condamner les membres de la cellule terroriste de Tamaris, affiliée à Daech, à des peines de réclusion criminelle allant de 10 à 30 ans. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 03/03/2023 à 19h59

Le rideau vient de tomber en appel sur le procès des membres de la cellule terroriste de Tamaris, affiliée à l’organisation terroriste Daech. La cour d’appel de Rabat chargée des affaires du terrorisme a rendu public son verdict, mercredi dernier, en confirmant la peine prononcée en première instance contre le principal accusé dans cette affaire, trente ans de réclusion criminelle.

La cour a également confirmé la peine infligée en première instance à cinq autres accusés, l’un était condamné à 20 ans, le deuxième à 10 ans et trois autres à 45 ans (soit 15 ans chacun). La même cour a aggravé la sentence émise en première instance contre un seul accusé qui était condamné à 20 ans de prison ferme, en lui infligeant une peine de 25 ans, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 4 et 5 mars.

Soit 130 ans de prison ferme pour les membres de cette cellule terroriste démantelée le 25 octobre 2019 par le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Dans ce cadre, le quotidien rappelle que le ministère de l’Intérieur avait rendu public un communiqué annonçant le démantèlement de la cellule terroriste à Tamaris, dans la région de Casablanca, Ouezzane et Chefchaouen.

Le démantèlement cette cellule terroriste, rappelle la même source, a permis «l’arrestation de sept individus qui projetaient de mener une série d’opérations terroristes imminentes contre des infrastructures sensibles et sites stratégiques dans la perspective de proclamer une wilaya affiliée à l’organisation terroriste sous l’appellation «la Wilaya Daech dans le Maghreb islamique»».

L’opération du BCIJ avait permis également «la saisie des armes à feu chez les membres de cette cellule terroriste et qui étaient en bon état et prêtes à l’usage, ainsi que d’autres produits électroniques qui sont des composantes utilisées pour produire de l’énergie et augmenter la puissance de l’explosion».

«Les membres de cette cellule planifiaient de perpétrer une série d’opérations terroristes visant des infrastructures sensibles et des sites stratégiques et ce, en coordination avec des éléments étrangers», rappelle la même source.

Par Amyne Amslal
Le 03/03/2023 à 19h59