Ancien dirigeant du «Mouvement des Moujahidines du Maroc», Abderrazak Soumah vient de révéler des plans d’attaques armées contre le Maroc, financés par l’Algérie.
Dans une énième réplique à des «allégations mensongères» propagées par Ali Aarrass, ancien détenu terroriste impliqué dans l’affaire Belliraj, qu’il a d’ailleurs qualifié de «comédien habile dans l’invention de faits qui n’ont jamais existé», Abderrazak Soumah l’a accusé de «rouler pour les séparatistes téléguidés par l’Algérie pour mettre en œuvre son projet de division du Maroc».
Selon Assabah de ce lundi 8 juillet, qui relaie les informations contenues dans un message vidéo récemment diffusé sur les réseaux sociaux par cet ancien dirigeant du mouvement terroriste des Moujahidines, Abderrazak Soumah rejette en bloc les déclarations formulées par Ali Aarrass, qu’il a accusé de recevoir des financements algériens.
Des déclarations «qu’il a faites pour contenter ses bienfaiteurs qui le financent en pétrodollars», a-t-il aussi affirmé.
Ancien détenu de la prison de Salé, selon cet enregistrement consulté par Assabah, Ali Aarrass a encore une fois abordé les conditions de sa détention et a prétendu avoir subi toutes les formes de sévices possibles.
«Ce n’est que du cinéma», a affirmé Abderrazak Soumah, qui s’est adressé dans cette vidéo à son ancien compagnon dans ce mouvement terroriste. «S’il y a une qualité que je peux te reconnaître sans hésitation, c’est que tu es un acteur doué. Tu mérites même un Oscar pour tous les rôles que tu as inventés et joués», a relayé le quotidien, reprenant une déclaration de l’ancien dirigeant du Mouvement des Moujahidines qui s’adressait, dans cette vidéo, à Ali Aarrass.
Abderrazak Soumah a aussi affirmé que Ali Aarrass avait fait venir des armes depuis l’Europe, en 2003, dans le but de commettre un carnage au Maroc, mais son projet a été rejeté par le reste des membres du Mouvement.
Ceux-ci ont décidé de revoir leurs convictions et de renoncer aux différentes formes de violence, surtout après les attentats du 16 mai 2003.
«Tu essaies d’abuser des organisations des droits de l’Homme avec tes larmes factices, alors que tu aurais dû être jugé pour chaque goutte de sang que tes armes ont contribué à faire couler», a aussi affirmé Abderrazak Soumah, s’adressant à Ali Aarrass.
L’ancien dirigeant des Moujahidines a promis de riposter à chaque fois que Ali Aarrass tenterait «d’induire en erreur l’ensemble de la communauté marocaine et européenne», écrit assabah, «en essayant de se dédouaner de son passé de marchand d’armes et de terroriste».
Abderrazak Soumah a encore une fois assuré que l’organisation du Mouvement des Moujahidines du Maroc se fonde «sur une clandestinité solide et totale» que «personne ne peut franchir pour détecter ou repérer un de ses membres».
Il a aussi donné en exemple certaines épouses de ses confrères, «qui ne connaissaient même pas les vrais noms de leurs époux, leurs vraies familles, leurs vraies adresses ou leurs déplacements».