Ancien membre du polisario, Adnan Abou Walid al-Sahraoui est devenu dirigeant de l’organisation terroriste État islamique dans le Grand Sahara (EI-GS).
Le groupe EI-GS a revendiqué la responsabilité de l’embuscade, en octobre 2017, d’une patrouille conjointe américano-nigérienne près du village de Tongo Tongo, au Niger, qui a entraîné la mort de quatre soldats américains, rappelle la diplomatie américaine dans un communiqué.
Le Programme Rewards for Justice du département d’Etat offre également une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour des informations menant à l’arrestation ou à la condamnation, dans tout pays, de toute personne qui aurait commis, conspiré pour commettre, aidé ou encouragé à la commission de cette embuscade, ajoute la même source.
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Le groupe EI-GS est déjà désigné dans la liste noire du département d’Etat comme organisation terroriste étrangère, et son dirigeant, Abou Walid, a été placé sur la liste des terroristes mondiaux spécialement désignés.
Ancien membre de la soi-disant “Armée populaire de libération sahraouie” relevant du polisario, Abou Walid a rejoint ensuite le groupe jihadiste “Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest” (MUJAO), dont il fut le porte-parole, durant la guerre au Mali.
Environ deux ans après la fusion du Mujao et des Signataires du Sang, de Mokhtar Belmokhtar, pour former le groupe Al-Mourabitoune, Abou Walid annonce, en mai 2015, que sa faction avait prêté allégeance à Daech et la rebaptise “État islamique dans le Grand Sahara”.
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