Plus de 87.4 milliards de dirhams. C’est l’enveloppe budgétaire qui a été absorbée par les salaires des fonctionnaires de l’Administration publique durant les dix premiers mois de l’année 2016.Durant la même période de l’année précédente, cette enveloppe budgétaire était de 85.6 milliards de dirhams. Une augmentation de 2,1% a donc été enregistrée.
Sur le même trend haussier, les dépenses réservées à la dette publique ont grimpé de 24.1 milliards de dirhams pour atteindre 24.5 milliards de dirhams, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 25 novembre. Et de préciser que cette augmentation s’explique par l’accroissement des intérêts occasionnés par la dette intérieure, avec un taux de 2.5%.
Ce qui a engendré des dépenses de l’ordre de 21.7 milliards de dirhams au lieu de 21.2 milliards de dirhams, une année auparavant. En revanche, les dépenses réservées aux intérêts de la dette extérieure ont été revues à la baisse, avec un taux de 2.7%. Ce qui a occasionné des dépenses de l’ordre de 2.8 milliards de dirhams au lieu de 2.9 milliards de dirhams, écrit le quotidien, citant un rapport de la Trésorerie générale du royaume (TGR), qui vient d’être rendu public.
Et de souligner que cette augmentation des dépenses budgétaires a provoqué, à fin octobre 2016, un déficit de 31.4 milliards de dirhams, au lieu de 37.7 milliards de dirhams durant la même période de l’année précédente. Cette situation est expliquée par le ministère des Finances par la baisse des recettes de certains impôts et des douanes et l’augmentation du budget de fonctionnement, alourdi par la masse salariale et les investissements.
