Sous le règne du Roi Mohammed VI, le Maroc s’est engagé dans une «trajectoire de modernisation ambitieuse, tournée vers l’avenir et ancrée dans la durabilité et la résilience», indique une étude du think tank américain Carnegie Endowment for International Peace, relayée par Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 25 septembre.
Le Royaume du Maroc fait donc «désormais partie des chaînes de valeur à l’échelle mondiale, une percée qui a permis au Royaume de stimuler davantage le flux des investissements directs étrangers (IDE) et de mettre en place une industrie axée sur l’exportation», signale cette étude, dont l’auteur indique «qu’entre 1998 et 2023, l’espérance de vie moyenne au Maroc a atteint environ 75 ans, au moment où le revenu par habitant et la durée de scolarisation ont presque doublé».
De même, explique ce document, «le taux de pauvreté absolue a considérablement diminué, à 1,7%, alors que le taux d’électrification et de raccordement à l’eau potable est à 100% dans le monde rural».
À propos des grands projets structurants du Royaume, le think tank cite le port Tanger-Med, «plus grande plate-forme à conteneurs de la Méditerranée», de même qu’Al Boraq, «le premier train à grande vitesse en Afrique».
Le Royaume, signale ce document, est aussi le «premier producteur et exportateur de voitures du continent, loin devant l’Afrique du Sud».
L’auteur de ce document indique aussi que «les transports aériens, les routes et les ports du pays répondent désormais aux normes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)».
Selon ce document du Carnegie Endowment for International Peace, le Royaume s’est fixé, en ce qui concerne les énergies vertes et durables, «comme objectif d’atteindre 52% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030. Les sources d’énergie renouvelables représentaient 37% de la capacité de production d’électricité».
À propos de la vocation africaine du Maroc, l’auteur de cette étude explique que le Royaume a opéré, «depuis le début du millénaire, un virage vers l’Afrique subsaharienne».
Depuis son retour en 2017 dans le giron de l’Union africaine, «le Maroc a engagé des investissements importants en Afrique dans une myriade de secteurs, allant des banques aux assurance et des télécoms au BTP, tant dans les pays de la côte atlantique que dans le Sahel et jusqu’au bassin du fleuve Congo», indique le document que relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Le think tank américain évoque à ce propos l’Initiative atlantique lancée par le Roi, dans l’objectif de permettre aux pays du Sahel d’avoir un accès à l’océan Atlantique, et signale que cette démarche, «judicieuse», permettra de «favoriser des relations économiques durables entre vingt-trois pays situés le long de la côte atlantique de l’Afrique».