Tout ce qu'il faut savoir sur le 30e sommet de l'Union africaine

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L'Union africaine (UA) a entamé, lundi et mardi, les réunions préparatoires du 30e sommet des chefs d'Etat africains, qui se tiendra les 28 et 29 janvier à Addis-Abeba, sur le thème de la lutte contre la corruption, un fléau qui coûte 50 milliards de dollars par an aux pays africains.

Le 23/01/2018 à 13h28

Ce mardi, le Comité des représentants permanents de l'Union africaine (COREP) achève ses travaux en préparant un agenda de la réunion des ministres des Affaires étrangères qui doit prendre le relais de cette instance.

C'est l’ambassadrice Nezha Alaoui M'hammdi, accréditée à Addis-Abeba, qui parlera au nom du Maroc au niveau du COREP. Elle sera rejointe par l'ambassadeur Mohamed Methqal, directeur de l'Agence de coopération internationale, lui aussi en mission à Addis-Abeba.

Le COREP achèvera ses travaux par l'adoption de divers rapports de sous-comités, relatifs notamment aux questions administratives, budgétaires et financières et à la réforme des structures. 

Bourita sera au rendez-vous

Pour rappel, la 30e session ordinaire du Sommet de l'UA connaîtra trois réunions différentes, à savoir celles du COREP (22-23 janvier), de la 32e session du Conseil exécutif (25-26) constitué des ministres des Affaires étrangères de pays africains et enfin la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement (28-29), qui clôturera la messe. 

Jeudi, le Comité exécutif se penchera sur les aspects politiques et économiques que devra traiter le sommet des chefs d'Etat. Les ministres devront ainsi mettre en place l'organisation et l'ordre du jour de l'Assemblée des dirigeants.

Le Maroc sera représenté du 25 au 26 janvier par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.

Ce sommet des chefs d'Etat se tient sous le thème «Gagner la bataille de la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique». Il verra aussi la présentation officielle par le Maroc du rapport sur la Migration en Afrique.

A noter que le 29e sommet de l'UA avait confié le mandat de ce rapport au roi Mohammed VI. Skhirat et Rabat ont tenu dans ce sens deux réunions africaines, la dernière en date le 9 janvier sous la présidence de Nasser Bourita.

Comment endiguer le fléau de la corruption?

Le 30e sommet qui réunira les chefs d'Etat examinera, outre la question de la migration, une série de questions importantes, liées notamment à la paix et à la sécurité en Afrique, à la dépendance financière de l'UA vis-à-vis des partenaires extérieurs, aux projets phares du premier plan décennal de la mise en œuvre de l'agenda 2063 (plan pour la transformation structurelle en Afrique). 

La lutte contre la corruption reste l'une des principales préoccupations des Africains, plusieurs mécanismes adoptés dans ce sens n'ayant pas réussi à endiguer ce fléau qui se chiffre à plus de 50 milliards de dollars.

«Ses effets sont dévastateurs pour le développement économique, corrosifs pour la cohésion sociale et déstabilisateurs pour l'ordre politique», selon le commentaire de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA.

Le sommet doit également débattre de l'épineuse question de la réforme de l'UA, de la mise en place d'une zone de libre-échange et de la libéralisation du ciel africain.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/01/2018 à 13h28

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LE SAHARA EST MAROCAIN POUR TOUJOURS ! Une éventuelle sécession du Sahara,territoire historiquement marocain depuis le XIè s. doté d’une large façade sur l’atlantique et réintégré dans le Royaume depuis 1975 après une colonisation espagnole de 70 ans,signifierait pour le peuple marocain sa remise de fait et à titre gracieux entre les mains de la junte militariste et putschiste au pouvoir depuis le coup d’état de Juin 1965 contre Ben Bella premier président de l'Algérie post coloniale. Or, cette junte mène contre le Maroc depuis 40 ans au Sahara même et sur la scène internationale une véritable guerre d’usure, larvée, multiforme, injuste,dommageable et préjudiciable sur tous les plans pour le Royaume. A travers le déclenchement et la relance systématique de ce conflit depuis la réunification de 1975,la junte vise,depuis le début,à contourner la recherche d'une solution au litige territorial et frontalier algéro-marocain resté en suspens depuis 1962 en dépit des engagements fermes du GPRA(gouvernement provisoire de la république algérienne à l'époque) d’examiner le règlement définitif de cette question avec “les frères marocains immédiatement après la proclamation de l'indépendance de l’Algérie" . Le Sahara est devenu une colonie espagnole par partage franco-espagnol des zones d'occupation au Maroc selon les dispositions de l’Accord d'Algésiras de 1906.Sa rétrocession et son intégration au Royaume sont intervenus suite aux Accords de Madrid de 1975. En ignorant cette restitution,Alger tente ainsi de contrer toute revendication marocaine au sujet du contentieux territorial qui oppose les deux pays ce qui permet aux annexionnistes de l’ANP (armée algérienne) et du FLN (parti du pouvoir) de continuer à occuper illégalement depuis 55 ans (et à en exploiter les ressources énergétiques) les vastes régions marocaines du sud-est du Royaume annexées par la France à l 'Algérie française pendant la période coloniale allant de 1830 à 1962. Faut-il rappeler,à cette occasion,que contrairement à l’Etat Marocain dont la fondation remonte à la dynastie Idrisside au IXè s.,l’état algérien actuel,inexistant avant le 3 juillet 1962,doit son assemblage territorial hétéroclite et sa structuration institutionnelle et administrative étendue aux ambitions coloniales et impériales françaises voulant disposer dans "l’Algérie française"d’une “base-arrière" stratégique au plan militaire afin de surveiller et éventuellement d'intervenir dans ce qui était appelée"l’Afrique équatoriale et occidentale française"où des intérêts français jugés cruciaux devaient être pérennisés.C’est ce projet colonial de longue durée qui est à l’origine des annexions territoriales effectuées entre autres aux dépens du Royaume du Maroc seul pays de la région qui était constitué en ce temps territorialement et politiquement en Etat indépendant et souverain bien qu'il fut beaucoup plus tard à son tour également soumis au colonialisme français (1912-1956). La stratégie de la junte d’Alger convoite,pour sa part et à partir de l'étendue territoriale qui lui a été léguée par la colonisation française (avec des frontières s'ouvrant sur six pays!),d'occuper une position de prépondérance stratégique au sein du Maghreb et au Sahel.Elle tente,en outre,de se garantir un accès permanent aux eaux de l’atlantique qu'elle estime vital aussi bien pour l’économie que pour les marines militaire et commerciale algériennes.Le meilleur moyen pour y arriver,était par conséquent d’œuvrer pour l’installation et le contrôle étroit d’un gouvernement de son émanation au Sahara.C'est donc tout simplement pour servir les besoins d'un dessein expansionniste et en vue de satisfaire des appétits annexionnistes et de grandeur anachroniques que Alger a inventé ex nihilo et créé de toute pièce à partir de 1975 la légende d'un “peuple sahraoui”dont personne n’en avait jamais entendu parler avant cette date ni historiquement ni de façon conjoncturelle!!! Mais la nouvelle donne géostratégique qui résulterait d’une mainmise algérienne effective sur le Sahara conduirait inévitablement à un encerclement total du territoire du Maroc par l’adversaire algérien et entraînerait de facto une rupture irrémédiable de l’équilibre des forces en présence dans tout le Maghreb avec l’octroi inique de cet avantage majeur et déterminant au bénéfice de la junte belliciste et aventurière aux commandes à Alger. Car les généraux militaristes éradicateurs d'Alger qui n’ont pas hésité,pour garder leurs pouvoirs menacés par la victoire électorale du FIS en 1991, à massacrer deux cent mille civils algériens, ne s’embarrasseront dès lors d’aucune espèce de forme de légalité pour placer leurs hommes de main partout dans les rouages sensibles d’un “état sahraoui” dont ils auront été les véritables créateurs et pour y perpétuer son rattachement quasi organique à l’Algérie. Ils ne tarderont pas non plus à vouloir tirer un profit immédiat de leur nouvelle supériorité géostratégique en se lançant dans de nouvelles et aventureuses expéditions guerrières aussi bien dans la région du Maghreb que dans celle du Sahel. Au lieu donc d’un Royaume du Maroc fort et facteur de paix et de stabilité dans la région nord du continent africain,voilà en fait la situation apocalyptique et pleine de dangers qui résultera d’une sécession du Sahara marocain. A l’évidence, une telle perspective aucun pays ne pourra la tolérer ou même l’envisager à l’orée de ses frontières et c’est bien pour une raison de survie de leur patrie que les Marocains eux non plus ne pourront jamais l’accepter. Le Maroc a mené un combat de mille ans pour se constituer politiquement démographiquement et territorialement. Il mènera un combat de mille autres années pour reconstituer son unité,son intégrité et sa souveraineté sur son espace national.

Voilà un.bon.résumé!

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