Amar Belani, ambassadeur d’Alger à Bruxelles, a raté une belle occasion de se taire. Les «assurances» données le 25 septembre dernier par ce thuriféraire du régime algérien en rupture de ban, quant à une supposée «participation de la «RASD» au 5ème Sommet Union européenne-Afrique, sont démenties par un représentant même de l’entité fantoche, le dénommé Mohamed Ould Salek, soi-disant «ministre sahraoui des Affaires étrangères»! Lors d’une conférence de presse organisée hier mercredi 11 octobre à Alger, le «vizir sahraoui» a affiché clairement son scepticisme quant à la participation supposée de la «RASD» au Sommet UE-Afrique, prévu les 29 et 30 novembre dans la capitale ivoirienne. Un scepticisme traduit par les accusations portées à hue et à dia contre ce supposé «lobbying de la France (qui) va désormais, jusqu’à faire pression aux côté du Maroc pour avorter le Sommet UE-Union africaine et ce, en excluant «la RASD» de la participation».
Autre indicateur sur la non-participation de la «RASD» au prochain sommet afro-européen, et il n’est pas des moindres. Un site algérien, réputé être proche des hauts galonnés algériens, a abondé dans le sens de la déclaration du dénommé Ould Salek, en se répandant en imprécations sur la France et le Maroc, accusés de comploter contre la non-invitation de la «RASD» au prochain sommet afro-européen.
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Citant des «sources sûres», ledit site, qu’on se passe de nommer tellement il pue la haine anti-marocaine, a imputé à Rabat et Paris l’intention de vouloir «torpiller le prochain Sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne». Paris et Rabat oeuvrent de manière à ce que la «RASD ne puisse pas y assister», a-t-il indiqué, en concentrant le tir sur la France, dont l’attitude comporterait «des relents néocolonialistes dans la mesure où ce pays veut s’arroger le droit de choisir les participants africains à la place des Africains eux-mêmes»! Par les Africains, il faut entendre évidemment l'Algérie qui se décrète porte-parole de l'Union africaine et veut décider à la place des Etats africains souverains.
Mais passons, car le pays hôte du prochain Sommet UE-Afrique n’a pas été épargné non plus. Abidjan est accusée aussi de se mobiliser aux côtés du «préparé francophone» pour écarter la «RASD» du prochain Sommet. «Paris essaiera, sans nul doute, de mobiliser son pré carré francophone et la Côte d’Ivoire, en tant que pays hôte du Sommet, pour casser le consensus africain et ne pas envoyer d’invitation à la «RASD»», a allégué le site algérien.
Ces indicateurs réunis démentent les «fuites» ébruitées à la presse algérienne le 25 septembre dernier par le très bavard Amar Belani, au sujet d’une présumée «relabellisation» du Sommet UE-Afrique, de manière à en transformer le format habituel (dit format du Caire) pour devenir Sommet «UE-UA» et permettre ainsi la participation de la «RASD».