Université d'été des cadres du Polisario: des séparatistes de l'intérieur embarquent pour l'Algérie

Occupation de la voie de passage et des comptoirs des services de l'aéroport Mohammed V, le 22 août, par des séparatistes, lors de leur retour de l'université d'été de Boumerdès.
 
 

Occupation de la voie de passage et des comptoirs des services de l'aéroport Mohammed V, le 22 août, par des séparatistes, lors de leur retour de l'université d'été de Boumerdès.     . Brahim Taougar - Le360

Une délégation d'activistes pro-séparatistes a quitté Laâyoune à destination de la wilaya algérienne de Boumerdes, qui abritera, dès demain, les travaux de la 8e édition de "l'université d'été des cadres du Polisario". Objectif: formation au maniement des armes et aux techniques de propagande.

Le 10/08/2017 à 15h14

Les "frontistes de l'intérieur" participent bel et bien à la 8e édition de "l'Université d'été des cadres du Polisario", dont les travaux seront ouverts ce vendredi 11 août dans le campus de la wilaya algérienne de Boumerdes. Une participation qui vient encore remettre sur le tapis la question de l'embrigadement de ces activistes séparatistes qui voyagent avec un passeport marocain pour être formés au maniement des armes et aux différentes techniques de communication, de manipulation de l'information et de trucage d'images, via le photomontage, et destinées à induire en erreur l'opinion publique internationale sur la réalité prévalant dans les provinces sahariennes marocaines.

Sauf que cette 8e édition de ladite "université d'été", organisée et encadrée par des officiers de l'armée algérienne, intervient à un moment où le front séparatiste, ainsi que son mentor algérien, traversent l'une des pires crises qu'ils n'aient jamais connue durant cette dernière décennie. Isolés sur la scène africaine, après le retour du Maroc à l'Union africain, le 1er janvier 2017, les retraits de reconnaissance de la "RASD" par plusieurs pays africains, l'humiliation essuyée sur le front de Guerguerat où les mercenaires du FP ont été contraints par le Conseil de sécurité à battre en retraite, l'enterrement de l'option du "référendum d'autodétermination" par le même Conseil, comme en atteste la résolution 2351 adoptée fin avril dernier à l'unanimité des Quinze membres de cette instance décisive des Nations unies.

Autant de revers essuyés par le tandem Alger-Polisario sur la question du Sahara, sans oublier évidemment la dégradation de la situation sécuritaire et sociale faisant planer le spectre d'une insurrection populaire contre une direction corrompue jusqu'au bout des ongles.

Un tableau noir que les discours lénifiants des préposés au marchandage de chimères ne sauront estomper par des discours auxquels personne ne croit plus, y compris les dromadaires algériens!

Par Ziad Alami
Le 10/08/2017 à 15h14