Les formations de l’opposition au Conseil de la ville de Casablanca ont récemment décidé d’attirer l’attention sur la gestion des parcs publics.
Ils estiment que leur situation est déplorable. Dépourvus d’éclairage et envahis par des odeurs désagréables qui perturbent les citoyens, c’est ainsi qu’il ont été décrits par les élus de l’opposition, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 10 avril.
Ces derniers ont appelé le bureau dirigeant de se focaliser sur les projets non encore réalisés des plans de développement précédents.
Lesquels plans, précise le quotidien, accordent une attention particulière aux parcs, notamment en les enrichissant avec des bibliothèques et des équipements nouvellement créés, dont les citoyens ont encore besoin.
Cela au lieu de négliger les programmes lancés par les anciens Conseils de la ville et de se contenter des nouvelles initiatives du Conseil actuel.
En effet, indique le quotidien, «plusieurs parcs de la capitale économique souffrent actuellement d’abandon qui touche l’éclairage public et l’aménagement intérieur, en plus de la prolifération des déchets et des odeurs nauséabondes qui envahissent leurs abords».
De même, l’opposition pointe du doigt l’échec du projet des bibliothèques dans les jardins publics et les parcs urbains. Le quotidien a également évoqué des risques de sécurité.
Ainsi, «de nombreux jardins et espaces publics connaissent des coupures fréquentes d’électricité, qui durent parfois plusieurs jours, sans que les services communaux n’interviennent pour signaler le problème à la société régionale multiservices, ce qui oblige les Casablancais à quitter ces parcs plus tôt».
Dans ce contexte, poursuit Assabah, «des incidents de vol sont enregistrés dans leurs environs».
En l’absence d’éclairage, «les parcs de Casablanca se transforment aussi en repaires de prostitution et en refuges pour les délinquants et les sans-abri jusqu’à tard dans la nuit, causant des désagréments aux passants et aux riverains».
Aussi, l’opposition au sein du Conseil de la ville renouvelle-t-elle ses appels à poursuivre l’exécution des plans de développement élaborés sous le mandat précédent, «en concrétisant les projets restants, plutôt que de les ignorer complètement».
Lors du précédent mandat, rappelle le quotidien, «la commune de Casablanca avait approuvé des projets ciblant les parcs et jardins publics, notamment la création de bibliothèques et la réhabilitation de plusieurs de ces espaces urbains».
Sous le mandat actuel, «le Conseil a ajouté de nouveaux parcs qui ont rapidement commencé à être négligés».
Parmi ces espaces, le quotidien cite le parc Errahma et certains jardins publics, comme celui du 16 Mai ou ceux dispersés dans les quartiers de Palmier, Maarif et Moulay Rachid, lesquels souffrent d’un manque d’éclairage la nuit.
«Leurs abords se transforment en décharges et en refuges pour les sans-abri et les délinquants, en l’absence d’interventions directes de la commune pour mettre fin à ces pratiques qui menacent la sécurité et le bien-être des visiteurs».
Le dossier des parcs dans la Métropole, conclut le quotidien, «connaît plusieurs reculs, malgré les dizaines de millions de dirhams alloués par la commune de Casablanca pour leur réhabilitation. Ce qui suscite l’indignation des habitants vivant à proximité de ces espaces verts».
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