«Nous rejetons catégoriquement les offres du gouvernement, car les conditions sociales des travailleurs se dégradent», a déclaré Nizar Baraka devant quelque 5.000 syndicalistes istiqlaliens, ajoutant que 30% de la classe laborieuse finissent chaque mois leur vie en s'endettant. L'Istiqlal a tenu à manifester massivement ce 1er mai dans les rues de Rabat pour marquer le premier geste du parti en sa qualité de formation d'opposition.
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«Le vrai dialogue social se termine en général par un accord entre le gouvernement et les partenaires sociaux, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. Partant, le dialogue en cours n’a de cela que le nom», a estimé Nizar Baraka en saluant la présence à ses côtés de Abbas El Fassi, l'ancien numéro un de l'Istiqlal et ex-Premier ministre. Le SG du PI a tenu à souligner dans ses propos que le vrai dialogue social est celui qu'avait conduit Abbas El Fassi quand il était à la tête de l’Exécutif. Il oublie de dire que rares ont été les engagements tenus à cette époque.