Vidéo. CSMD: le RNI présente un diagnostic, des remèdes et appelle à en finir avec la rhétorique

Le360

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) semble vouloir prendre l’avantage sur les autres partis politiques auditionnés par la CSMD en présentant à Chakib Benmoussa un diagnostic peu reluisant sur la situation socio-économique mais aussi des solutions pratiques pour y remédier.

Le 08/01/2020 à 12h59

"Nous nous sommes écartés, a déclaré à la presse le président du RNI, Aziz Akhannouch, des discours généralistes et de la réthorique". Et de souligner que son parti a présenté ce qui "ne marche pas et nous avons montré la voie à suivre pour mettre réellement en pratique les solutions et les priorités à savoir au niveau de la santé, l'éducation, et l'emploi pour les jeunes".

"Nous avons, a ajouté le chef de file du RNI, préparé ce modèle depuis cinq mois après avoir consulté des milliers de militants et arrêté des pistes de solution. Nous avons trouvé auprès de la commission une oreille attentive". Aziz Akhannouch a en outre taclé certaines parties, sans toutefois les nommer, en affirmant qu'il fallait arrêter avec "le prestige intellectuel", c’est-à-dire qu’il faut privilégier le pragmatisme.

Pour Nabila Rmili, membre du Bureau politique, le RNI a proposé des suggestions pratiques émanant de la population et des militants. 

Selon un sondage, a-t-elle dit, les Marocains attendent beaucoup de la santé (80% des personnes interrogées), de l'emploi (80%) et de l'éducation nationale (71%).

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 08/01/2020 à 12h59

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

La Commission dirigée par Monsieur Chakib BENMOUSSA a tenu à associer toutes les représentations et couches marocaines (partis politiques, syndicats, société civile, intellectuels, élus locaux pour la décentralisation et tant mieux. Cette démarche nous apprend, au moins, la culture du dialogue et de la concertation. Toutefois, n'oublions pas que ce qui est visé au final par le nouveau modèle de développement est réussir à "faire société". C'est un projet commun, et, à ce titre, il doit être porté par tous; chacun selon ses possibilités. Cela supposera qu'au préalable, nous devons trouver le moyen d'abolir les frontières tenaces entre nos élites et nos classes populaires. Le fossé s'est d'autant creusé que l'augmentation des richesses n'a profité qu'à certaines élites au point que même la classe moyenne est en train de disparaitre; alors que nous devons admettre qu'elle joue un rôle décisif dans l'éducation de ses enfants qui sont en fait nos enfants à tous. Bon succès.

Le seul parti politique compétent du gouvernement. Mention spéciale pour MOULAY HAFID EL ALAMY

0/800