Réunies hier samedi à Salé lors d'une journée d'étude, l'organisation a initié, à cette occasion, l'élaboration de son premier rapport annuel sur la situation des femmes au Maroc.
La présidente de cette structure, issue du plus ancien parti politique du Maroc, Khadija Zoumi, a regretté que le gouvernement n'ait pas suffisamment amélioré la situation des femmes, notamment concernant leur nomination à des postes de responsabilité, ou encore en ce qui concerne l'égalité des droits entre hommes et femmes dans les salaires.
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La lutte contre les violences faites aux femmes reste, aux yeux des femmes istiqlaliennes, "insuffisante".
"Le premier rapport de l'Istiqlal, qui sera publié en mars 2019, constituera un diagnostic et une feuille de route pour la promotion véritable des droits des femmes", a souligné à cet égard Khadija Zoumi.
Pour sa part, Najat El Ouafi, membre de cette organisation, a estimé que le "plus grave problème qu'affrontent les femmes concerne l'enseignement".
"Les femmes ne peuvent évoluer sans scolarité et sans savoirs acquis à l'école", a-t-elle affirmé.