Vidéo. Élections 2021: la jeunesse du PPS se prononce contre les "listes de la rente politique"

Younes Siraj, secrétaire général du Mouvement de la jeunesse du PPS. 

Younes Siraj, secrétaire général du Mouvement de la jeunesse du PPS.  . Le360

Le 08/08/2020 à 13h37

VidéoLa jeunesse du Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition) n'y est pas allée par quatre chemins en se prononçant pour le maintien, en 2021, de la liste nationale dédiée aux jeunes, une représentativité législative basée sur les quotas.

«Nous, jeunesse du PPS, proposons le maintien au moins jusqu'en en 2021 de la liste dédiée aux jeunes. Parallèlement, nous privilégions la mise en place de listes régionales représentatives dédiées également aux jeunes», a affirmé, lors d'un entretien avec Le360, le secrétaire général du Mouvement de la jeunesse du Parti du Livre, Younes Siraj.

Le vif débat actuel dans les milieux politiques tourne autour du fait de savoir s'il faut maintenir le système de quotas qui est considéré par certains observateurs comme une «rente politique» ou mettre en place de nouveaux mécanismes. 

«Ils sont nombreux à estimer que les listes dédiées aux jeunes sont une rente. Il ne faut pas généraliser, car si la rente existe, on ne la retrouve que chez certains partis. C’est pour cette raison que notre jeunesse est en faveur du maintien de la liste des jeunes en 2021, du moins pour la dernière fois», a estimé le responsable de la jeunesse du PPS.

Quant au point litigieux lié à la proposition de booster la participation des jeunes au vote via des incitations, une initiative commune aux trois partis d'opposition (PPS, à l'Istiqlal et au PAM), Younes Siraj a demandé l'annulation pure et simple de cette démarche, celle-ci signifiant qu'on «considère le vote comme un critère de sélection lors des examens d’accès à la fonction publique».

Cette proposition a été attribuée à Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS.

Récemment, le Comité exécutif de l'Istiqlal (opposition) a qualifié les propos de Nabil Benabdallah de «surprenants et d'incompréhensibles».

Younes Siraj, secrétaire général du Mouvement de la jeunesse du PPS, a rappelé que Nabil Benabdallah avait présenté «des excuses». «Il aurait été préférable que les trois partis politiques (PPS, PAM, Isltiqlal) publient un communiqué explicatif (au sujet de l'initiative) ou annoncent le retrait cette proposition», a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 08/08/2020 à 13h37

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Notre parlement appelle trois remarques. Le nombre de parlementaires des 2 chambres est pratiquement égal à celui des parlementaires de..... l'inde!!!! dont la population est 40 fois celle du Maroc. En 2ème lieu l'existence de 2 chambres est une véritable perte de temps et d'argent, d'autant que nos honorables parlementaires sont les mieux rémunérés dans la région (tant pis si le PIB algérien est supérieur de 80%au notre). Enfin, la 3ème remarque concerne la question des quotas pour les femmes et pour les jeunes. C'est du n'importe quoi ! Dans les démocraties qui se respectent, la parité hommes /femmes est traitée au niveau des candidatures et ce sont les urnes qui tranchent. Le plus amusant chez nous c'est que avec la liste des jeunes on se retrouve avec des parlementaires qui sont en réalité des jeunes étudiants (inscrits à l'étranger SVP). Puisque apparemment le ridicule ne tue plus, pourquoi ne pas instituer un quota également pour les vieux, un pour les handicapés, un pour les célibataires, un pour les gens de la campagne, un pour les femmes veuves...

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