Le débat au sein des partis politiques et des mouvements de jeunesse fait rage alors que le ministère de l'Intérieur n'a pas encore tranché et divulgué les lois électorales devant encadrer les prochains scrutins (législatif, communal et professionnel) dont la tenue est prévue, selon diverses sources, en septembre 2021.
Le360 a interrogé le secrétaire général de la jeunesse istiqlalienne, Othmane Tarmounia, pour rendre compte de la position de son mouvement.
"Nous sommes pour que les jeunes soient représentés et représentatifs au Parlement à travers la liste issue des régions", a-t-il déclaré.
Contrairement à la liste nationale, qui est en vigueur depuis 2011 avec 30 jeunes députés (Hommes/Femmes) issus du scrutin (de listes proportionnelles), la jeunesse istiqlalienne "propose la liste venant des régions afin que les jeunes soient mieux représentés et mieux actifs au Parlement", a affirmé Othmane Tarmounia.
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Pour sa part, le député du PPS, Jamal Benchekroun, lui-même élu de la liste nationale en 2016, souhaite "une meilleure représentativité des jeunes par le biais d'une liste provenant des régions".
"On accuse la liste nationale comme étant celle de la rente politique. Or, il faut maintenant donner la priorité à une réelle représentativité", a-t-il souligné.
Benchekroun a, en outre, indiqué que les mouvements de jeunes relevant des partis politiques ont fixé une série de rencontres d'explication avec les leaders politiques et les responsables des pouvoirs législatif et exécutif. "Les concertations se poursuivent", a déclaré le député du Parti du Livre, n’excluant pas la possibilité d’une rencontre avec le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit.