Vidéo. Industrie automobile: les propos polémiques de Bruno Le Maire sur le Maroc sont "oubliés"

Le360

En déplacement à Rabat, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, et son homologue marocain, Mohamed Benchaâboun, assurent que la page est tournée, après les propos controversés tenus par le ministre français concernant la délocalisation de l'industrie automobile française au Maroc.

Le 31/01/2020 à 15h46

"Il n'y a pas de quiproquo au sujet de la relation industrielle marocco-française et la page a été tournée sur cette affaire, au contraire, nous allons instaurer un nouveau modèle de coopération dense", ont déclaré les ministres Mohamed Benchaâboun et Moulay Hafid Elalamy, en charge du Commerce, de l'industrie, de l'investissement et de l'économie numérique, lors d'un point de presse conjoint.

Au terme d'une longue séance de travail tripartite, organisée au siège du ministère des Finances, Bruno Le Maire a affirmé que ces "propos n'ont pas été bien compris", indiquant que "l'industrie automobile au Maroc reste forte, avec des perspectives nouvelles".

"Dans le domaine de l’industrie automobile, je veux que les choses soient claires. Je souhaite que nous gardions une coopération très forte. Je ne souhaite pas que mes propos soient mal compris lorsqu’ils ne sont pas bien transcrits ou inscrits dans le contexte global qu’était celui de la réflexion sur le Pacte productif en France", a insisté le ministre français, mettant ainsi fin à la polémique née il y a quelques semaines, suite à ses propos appelant à une relocalisation de l’activité industrielle française.

Par ailleurs, les trois ministres ont annoncé qu'un "nouveau pacte de partenariat entre le Maroc et la France sera mis en place dans les deux à trois prochains mois. 

Selon Bruno Le Maire, le nouveau pacte économique, qui sera conclu à l'occasion d’une visite du président Emmanuel Macron au Maroc, prévue en mai, se base sur quatre piliers, à savoir "une production industrielle décarbonisée, un soutien financier aux PME, les nouvelles technologie et l'ouverture conjointe vers l'Afrique".

De son côté, Mohamed Benchaâboun a indiqué que les deux pays ont "convenu d’élargie le spectre des domaines d’intervention qui vont s’ouvrir à de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée".

Bruno Le Maire a en outre tenu à saluer la qualité de la coopération économique franco-marocaine, la qualifiant d’exemplaire, solide, et ancrée dans le temps.

Le ministre français a étayé ses propos en se référant au lancement de la première Ligne à grande vitesse (LGV) qui, selon lui, va profondément changer la géographie économique du Maroc, comme cela fut le cas en France.

Interrogé en marge de cette rencontre à Rabat sur la possibilité que la France puisse participer à un autre projet de LGV, Bruno Le Maire a indiqué que ce projet n'avait pas été évoqué par la partie marocaine, mais a ajouté que si une telle demande parvenait à la France, "elle sera bien accueillie".

Bruno Le Maire doit être reçu par le roi Mohammed VI, ce vendredi 30 janvier 2020, au Palais royal de Rabat avant de regagner son pays.

Durant sa visite, il s’est également entretenu avec le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Wadie El Mouden
Le 31/01/2020 à 15h46

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Observez les regards et les mimiques des intervenants. Manifestement la gêne et le désaccord paraissent suinter. Pour ce qu 'il est de l'alliance Chibe ou France dans les 2 cas, tkawlabna.... Entre la sauce piqante soja ou la moutarde forte de dijon il faudra choisir. Alliance au lointain attaque contre ton voisin, dit le proverbe chinois. Allez un peu d'imagination pour nous sortir par le haut ? Taxation et de droits douane. Osez.

Nous espérons davantage de délocalisation et sans limitation.

L'hypocrisie de Lemaire est connue , il ne dit jamais ce qu'il pense c'est pourquoi c'est un raté de la polutique française , il fait la sauterelle entre les partis politique un jour il là et l'autre il cherche déjà à s'en aller pour se trouver au gouvernement, de k'autre coté nous les marcains on oublie et on pardonne vite ce genre de comportement qui vise notre politique d'indépendance ,et çà plait pas certains comme B.L.

"appelant à une relocalisation de l’activité industrielle française." Cela revient a dire que cette mesure ne concernerait pas que le Maroc, y a des centaines de sociétés françaises de par le monde, mais bon, on est habitués aux propos genre clafoutis de monsieur le maire et nous connaissons comment il a cogné en insistant a la porte de macron pour se vendre et entrer au sein de son gouvernement, il brille par ses changements d'humeur et retournement de veste, style sauts de puce, d'un parti a un autre Sarkozy en connaît un bout et d'autre aussi, bref monsieur le maire traitez les marocains tels des partenaires et non des vassaux

Quand on commence à avoir des ennemis au-delà du voisinage immédiat c'est que notre pays est en bonne voie. J'insiste encore une fois pour souligner que le nouveau modèle de développement, prescrit par Sa Majesté le Roi Mohamed VI et dont Il a, lui-même, désigné le président et les membres de la commission chargés, en y associant toutes les forces vives du Royaume, d'en définir les contours et en dessiner la trame, est une tournant majeur dans l'Histoire de notre cher pays. Au-delà des développements socio-économique, humain et environnemental, il aura pour noble objectif: la réinvention de l'âge d'or de l'Islam. La montée de l’islamophobie à laquelle nous assistons est une chance pour l'Islam. Un Islam des sciences, des savoirs, de dialogue, de justice sociale, de tolérance, d'ouverture vers les autres peuples, de rectitude et de sens des responsabilités. C'est un Appel hautement mobilisateur pour nous, Marocains, comme le fût l'Appel à la lutte pour notre indépendance sous le règne de Feu Mohamed V, comme le fût également l'Appel à la marche verte sous le règne Feu Hassan II pour l'intégrité de notre territoire.

Dans tous les cas, il faut que le Maroc se dote d'une industrie capable de faire avancer le pays dans son développement et ne pas toujours compter sur les mopntages de véhicules européennes. Il faut prendre les initiatives et investir lourdement dans ce domaine. Moi, je cite toujours l'esemple de la Corée du sud qui au début montait des véhicules Japonais avnt de prendre les choses en main et fabriquer ses propres véhicules; d'autant plus quelle avait un PIB inférieur à celui de notre pays au début des années 60.

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