Pour Mustapha Sehimi, politologue, trois points ont marqué le discours du roi dont l'un concerne la problématique du nouveau modèle de développement économique. "C'est parce qu'il n'y a pas eu de suite à sa proposition que le souverain a décidé de prendre en main ce dossier et de le faire aboutir sur la base de la création d'une commission ad hoc ayant des attributions élargies".
Cette commission sera notamment composée d'experts.
Selon Mustapha Sehimi, "le roi a appelé à des réformes plus profondes, allant plus loin pour le développement du social et de l'économique".
Quant au volet concernant l'intégrité territoriale, le politologue a qualifié de «très important» le fait que le roi ait tendu une nouvelle fois la main à l'Algérie pour une réconciliation à même résoudre le conflit artificiel du Sahara marocain.
De son côté, le politologue Ahmed Noureddine abonde dans le même sens, affirmant que le souverain a livré "un diagnostic pour relever les défis".
"Il y a eu, a-t-il noté, de nombreuses réalisations qui ont été faites ainsi que des progrès, qui ont pu augmenter le PIB de trois fois, allant de 45 milliards de dollars à 120 millions de dollars".
"Mais malheureusement, plusieurs catégories sociales n'ont pas bénéficié de ces investissements", a-t-il regretté.
Pour sa part, l'expert et militant associatif, Talaâ Saoud El Atlassi, estime que le Maroc trace sa voie vers le renouvellement de son modèle de développement.