Après son adoption par la Chambre des représentants, ce texte de loi est actuellement examiné par la Chambre des conseillers où siègent le groupe parlementaire de la CGEM. Ce lundi 3 mai, le projet de loi contre le blanchiment de capitaux a été soumis à la Commission de la justice issue de la Chambre des conseillers.
Dans une déclaration pour Le360, Abdelillah Hifdi, le président de ce groupe parlementaire a expliqué, en marge du débat, que "les mesures d'accompagnement devraient profiter aux corps professionnels tels que les notaires, les avocats, les comptables agréés, les services, les avocats et autres.
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Il a exclu de cette liste les instances déjà fortes et structurées comme les banques, les assurances, l'Office des changes et la Douane. "Ce projet de loi répond à la méthodologie de lutte relevant du Groupe d'action financière (GAFI), car le Maroc est sorti maintenant de la liste grise", a observé l'élu, qui préside la Fédération du transport et de la logistique à la CGEM.
"Le GAFI reprochait au Maroc le fait que les déclarations qu'il lui fournissait sur le blanchiment des capitaux étaient insuffisantes. Le Maroc a donc choisi l'approche consistant à dresser une liste de vingt crimes et d'infractions à combattre. Il s'agit des sources de blanchiment comme les trafics de drogue et substances psychotropes, de traite humaine, d'immigration clandestine, de contrebande et de crime organisé".
En vue de réussir le combat contre le blanchiment, a poursuivi Abdelillah Hifdi, la loi a renforcé les attributions de "l'Autorité nationale du renseignement financier, chargée de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives au terrorisme et à son financement".