"Il faut rappeler que l'histoire du Maroc a été ponctué de diverses luttes contre son identité et son territoire qu'il a réussies à vaincre grâce notamment à la sagesse de ses dirigeants, en particulier ses rois", a affirmé Rabii Moubarak dans une déclaration pour Le360.
"La question du Sahara est un des combats légitimes qu'il mène pour préserver ses droits et son existence. Le Maroc vaincra car il lutte contre l'injustice", a souligné cet ancien doyen de la Faculté de lettres et des sciences humaines de Casablanca.
Il a ainsi qualifié la Marche verte, "d'une des grandes épopées réalisées le 6 novembre 1975 grâce au génie et à la clairvoyance du défunt roi Hassan II". Ce sont quelques 350.000 personnes, armées du seul drapeau national et du coran, qui avaient ainsi permis la récupération, sans violence, des Provinces du Sud en chassant le colonialisme espagnol.
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La Marche verte constitue le "jihad al assghar" (petit combat) alors que le "jihad al akbar" (grand combat) concerne "l’offensive diplomatique du Maroc et la compagne de développement des provinces sahariennes".
D'après Rabii Moubarak, "la position (géographique) stratégique du Maroc a toujours fait historiquement du pays une cible d'hostilité, de lutte et de convoitise. "Aujourd'hui, avec le conflit du Sahara marocain, c'est une autre phase et forme de combat", a déclaré ce professeur universitaire émérite.
Il a en outre évoqué la récente résolution 2602 du Conseil de sécurité de l'ONU qui constitue "le fruit d'un travail mené par la diplomatie marocaine grâce aux orientations royales". Cette résolution, a-t-il rappelé, a réitéré le fait avéré que l'Algérie est partie prenante dans le conflit estimant que le plan d'autonomie est une "solution pacifique, civilisée et humaine".