Anas Doukkali a ainsi balayé d'un revers de la main les critiques émanant de ceux qui refusent le changement et la productivité. «Le ministère tend à jouer un rôle central dans le développement du secteur de la santé qui connaît des insuffisances en matière de gestion et de gouvernance, comme cela a été souligné par le roi Mohammed VI dans le dernier discours du Trône», a-t-il indiqué.
Selon lui, «un plan stratégique à moyen terme est en cours d'exécution afin de donner une meilleure visibilité aux acteurs du système de santé. Cette stratégie, a-t-il précisé, nécessite une approche adéquate et adaptée. Le ministère a ainsi décidé d'évaluer dorénavant, et à tous les niveaux, les candidatures.
La première évaluation concerne l'étude du dossier administratif sur la base des critères énoncés dans l'appel à candidatures et notamment le nombre d'années d'exercice en tant que chef de division.
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Le deuxième point consiste à évaluer le projet du candidat devant un comité technique et scientifique. Et de signaler qu'autour du projet il y aura un contrat-programme entre les directions régionales et l'administration centrale.
Enfin, le ministre a révélé que le parcours du candidat doit passer par un troisième et dernier filtre, celui d'une autre évaluation confiée à un organisme autonome et crédible. «Nous voulons que les responsables de demain soient redevables et comptables par rapport aux responsabilités qui leur seront confiées», a conclu Anas Doukkali.
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