Vidéo. PJD: Après les adieux de Benkirane, la voie est ouverte à sa succession

Le360

Le 09/12/2017 à 13h54

VidéoLe 8e congrès du PJD s'est ouvert ce samedi au complexe Moulay Abdellah à Rabat. Le secrétaire général sortant Abdelilah Benkirane a confirmé son départ. Selon toute apparence, Saâd-Eddine El Othmani est le mieux indiqué pour lui succéder.

"J'ai été révoqué de la direction du gouvernement et je vais quitter la direction du parti. Pour moi, ce sont des choses normales", a déclaré Benkirane un peu ému devant les quelque 2.500 congressistes. "Reposez-vous", lui a lancé le président du congrès, Jamaâ Mouâtassim. "Mais vous (Benkirane) resterez à nos côtés pour l'édification de la démocratie", a poursuivi ce dernier.

Presque tous les membres du secrétariat général étaient assis à la tribune écoutant, dans un silence religieux, le secrétaire général. Fier, Abdelilah Benkirane a appelé à l'unité du parti après avoir annoncé son départ de la direction du PJD.

 Saâd-Eddine El Othmani, président sortant du Conseil national et candidat potentiel pour succéder à Benkirane, a qualifié auparavant, devant la presse, le 8e congrès de "normal et ordinaire". 

"Les candidatures et l'élection du nouveau secrétaire général du PJD sont du ressort du nouveau Conseil national élu", a affirmé El Othmani. Pour leur part, Aziz Rebbah et Mustapha Ramid ont confirmé qu'ils ne se présenteront pas à la succession de Benkirane. Tous les deux diront "d'autres têtes" existent "pour assumer cette responsabilité".

Les quelque 2.500 congressistes doivent adopter ce samedi divers documents dont le rapport politique. Ils sont appelés, après une séance de débats, à élire les 290 membres qui constitueront le nouveau Conseil national.

Par Chakir Alaoui et Saad Aouidy
Le 09/12/2017 à 13h54

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

J'espère après ce congrès que le blocage politique soit résolu. Nous à l'OFPPT nous attendons l'arrivée du nouveau secretaire d'Etat chargé de la formation professionnelle et le nouveau DG pour l'office de la formation professionnelle pour assainir cet organisme stratégique. Bencheikh a laissé des graves sequeles. Ses membres de sa famille font ce qu'ils veulent à l'office. La situation doit être redressée.

C'est malheureux ces Arabes qui s'accrochent au pouvoir. On dirait qu'il(le pouvoir)va les admettre au paradis.Je n'ai jamais vu un Président Arabe quitter son fauteuil de son propre grès sauf avec des armes,qui laissent des morts,des blessés graves et légers et des dégâts. Un Président ayant exercé le pouvoir pendant au moins 2 ans,doit quitter la scéne politique pour laisser la place à un autre.(le cas de Yamane dont l'ex président a été tué avec 36 cartouches. C'est bien dommage. Le même cas pour les Président des Partis politique,qui eux aussi ne veulent pas quitter leur bureau. C'est bien dommage

0/800