Interrogé par Le360, le secrétaire général de cette formation islamiste, Slimane El Omrani, a qualifié ce rapport de "second grave incident causé par cette organisation, après celui de 2014".
Slimane El Omrani, numéro deux du PJD, a fait référence à un premier rapport de l’ONG internationale, datant de mai 2014, qui avait allégué "d’actes de torture au Maroc".
Ces accusations avaient provoqué un tollé généralisé.
Le PJD, par la voix de Slimane El Omrani a rappelé à l'ONG, dont le siège se trouve à Londres, l'engagement qu'a pris le Maroc en s'ouvrant aux organisations internationales de défense des droits de l'Homme.
"C'est bien de le rappeler à cette ONG", a-t-il lancé, avant de qualifier le dossier du Maroc "de solide", face aux récentes accusations selon lesquelles le Maroc espionnerait certains téléphones.
Selon lui, "cette ONG n'a pas de preuve".
Slimane El Omrani a appelé à un front uni contre les dérives anti-marocaines.
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"Il faut, a-t-il ajouté, assurer une mobilisation de toutes parts pour que le front reste aussi solide".
Il a en outre affirmé que le Parlement avait été saisi de cette affaire afin d’assumer "ses devoirs en tant qu'institution constitutionnelle jouant un rôle primordial de contrôle".