Lors de sa rencontre avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans le cadre du premier round du dialogue social tenu jeudi dernier, le SG de l’UMT affirme avoir attiré l’attention sur la conséquence de la flambée des prix des produits de grande consommation. «Rien ne justifie le fait que le gouvernement n’intervient pas pour actionner les mesures et mécanismes nécessaires, destinées à protéger le pouvoir d’achat des citoyens, en particulier la catégorie des travailleurs», souligne Miloudi Moukharik.
Le SG de l’UMT a indiqué que sa centrale a présenté, à cette occasion, «un mémorandum global sur la démarche du dialogue, les revendications des secteurs public et privé, outre la situation de certaines caisses sociales».
Le syndicat a également appelé le gouvernement à «lancer des négociations sectorielles afin de parvenir à des consensus en vue d'augmenter les salaires, d'améliorer le système de rémunération et de promotion interne ainsi que d’autres revendications urgentes exigées par la classe ouvrière», a ajouté Moukharik.
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Interrogé sur la réforme des retraites, le numéro 1 de l’UMT affirme que celle-ci ne doit pas se faire au détriment des salariés. «Nous avons proposé au chef du gouvernement de réactiver la commission nationale de la réforme des retraites qui regroupe toutes les parties prenantes», a-t-il ajouté.
Moukharik n’est pas très enthousiaste à l’idée de relever l’âge de départ en retraite à 65 ans. On ne peut pas, dit-il, forcer une infirmière ou un enseignant à continuer à exercer jusqu’à cet âge.
«Le relèvement de l’âge de la retraite ne doit pas être rendu obligatoire. La réforme doit être pensée en tenant compte des spécificités de chacune des quatre caisses de retraites», conclut le SG de l’UMT.