Interrogé par Le360 au sujet de la suspension des voyages vers et depuis le Maroc et l’impact sur les activités du secteur touristique, le porte-parole a reconnu que le tourisme national va en subir de plein fouet les retombées négatives.
Il a confirmé que le gouvernement va revoir cette situation dans les dix prochains jours et ce, à la lumière de la situation pandémique. «En fermant les frontières, il y avait le souci de la préservation des acquis sanitaires », a-t-il expliqué. Donc, selon lui, l’Exécutif a accordé la priorité aux acquis et à la protection de la santé, mais dans 10 jours, la commission scientifique «actualisera sa décision en fonction de l’évolution de la crise», a déclaré le ministre chargé des relations avec le Parlement.
«Nous sommes face à un virus qui se propage vite». Le porte-parole du gouvernement a émis l’espoir que le tourisme national puisse compenser le manque à gagner causé au secteur.
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Lors de la même conférence, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a, quant à lui, énuméré les points positifs du projet de loi concernant l’instauration du registre agricole que le gouvernement a adopté lors de son conseil.
Mohammed Sadiki a indiqué que le texte vise 1,6 million d’exploitations de différentes tailles dont les propriétaires seront dotés à l’avenir d’un identifiant qui leur permettra de bénéficier de tous les avantages et mesures offerts par les administrations, les banques et les investisseurs.
Le registre, a-t-il rappelé, plus de 9 millions d’hectares de terres agricoles; 1,6 million d’exploitants agricoles et 32 millions de têtes de bétail (ovins, bovins et dromadaires).
D’autre part, le porte-parole a évoqué la question des enseignants contractuels des Académies en confirmant que le gouvernement a besoin «d’un délai supplémentaire» de plusieurs semaines, voire de mois, pour parvenir à solutionner le problème.