Dans un entretien avec Le360, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, a affirmé que l'exception marocaine se traduisait par la présence des femmes au sein des Conseils des oulémas, que ceux-ci soient régionaux ou à l'échelle de l'instance du Conseil supérieur des oulémas.
"Nous comptons quelques 1.000 femmes prédicatrices, a-t-il affirmé, qui oeuvrent dans des institutions réparties dans les régions. La meilleure illustration en est la participation de femmes aux causeries religieuses que préside, à chaque mois de ramadan, le roi Mohammed VI, Commandeur des croyants".
A la question de savoir si le champ religieux avait évolué au Maroc, le ministre a tenu à préciser "qu'il n'y a pas de régénération dans l'islam".
La régénération du champ religieux touche "la gestion dans le cadre des acquis de la Nation. Il y a une adaptation des mécanismes de gestion. Il s'agit notamment de l'amélioration de la compréhension et de l’interprétation (du Coran, Ndlr)", a expliqué Ahmed Taoufiq.
Le ministre des Habous et des affaires islamiques a ajouté que "le secteur a englouti des sommes importantes, notamment en matière de formation des imams et de construction de mosquées".