Les récentes fanfaronnades du chef du polisario, ex-vizir de la soi-disant «armée sahraouie», du côté de Mhriz, à l’est du dispositif de défense marocain, cachent mal le malaise profond qui tenaille une soldatesque séparatiste en débandade. L’occasion de ce propos est ce qui est arrivé, pendant ce défilé pétaradant orchestré à quelques encablures de Bir Lahlou, à un soldat "sahraoui" décédé pour négligence médicale!
L’information est rapportée par un site pourtant proche de «l’armée sahraouie», son sponsor étant l’ex-chef de ladite «armée», en l’occurence Mohamed Lamine Bouhali, parangon invétéré de "la reprise des hostilités contre le Maroc". «La victime est décédée sur les lieux mêmes de son travail parce que ses supérieurs ont été incapables de lui fournir la moindre assistance médicale», pointe la même source, déplorant l’absence même d’une «ambulance» pour évacuer l’intéressé vers l’hôpital!
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Mais passons, car le média à la solde du front séparatiste adopte une tonalité autrement grave à l’encontre des sbires galonnés de ladite «armée sahraouie», accusés ouvertement de «se la couler douce" dans leurs villas cossues dans la wilaya algérienne de Tindouf, voire dans le territoire basque, en Espagne». «Un train de vie doré qui contraste avec le vécu amer de soldats qui ne trouvent même pas une ambulance en mesure de les évacuer vers des hôpitaux», s’indigne-t-il, d’un ton inaccoutumé mais qui met en évidence cette vérité éclatante: l’état élevé de désespoir d’une soldatesque séparatiste en déliquescence continue.
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La corruption frappe toutes les structures du front séparatiste, en particulier la tête de ladite "armée sahraouie", dont les préposés à son fonctionnement trempent dans des trafics de toutes sortes (drogues, cigarettes de contrebande, voitures volées) mais aussi et surtout le vol d’aides humanitaires internationales destinées à la population séquestrée de Lahmada-Tindouf. Le rapport de l'Office anti-fraude européen (OLAF), diffusé en 2015, avait même fait état de détournement du lait des nourrissons!
Devant cette situation insoutenable, surgit alors cette question fatidique: avec quels moyens le front polisario veut-il faire la «guerre» au Maroc? A-t-il réellement les moyens de ses menaces va-t-en-guerre? Suffit-il de faire étalage de son «arsenal» vieillot, de surcroît très mal entretenu, pour prétendre faire la «guerre» à l'une des plus puissantes armées de la région et du continent, en l’occurence les vaillantes Forces armées royales?
Parlons clair: le polisario, autant que son mentor algérien, savent pertinemment que toute aventure de leur côté à l’encontre du Maroc relèverait du suicide. Ils savent également que les circonstances dans lesquelles a été conclu l’accord de cessez-le-feu, le 6 novembre 1991, ont changé en faveur du Maroc et de sa vaillante armée, qui a acquis une force de dissuasion indéniable.
Les gesticulations du polisario, galvanisé par Alger, sont autrement destinées plus à «la consommation médiatique» qu’à autre chose. L’astuce, on ne la connaît que trop: à chaque nouvelle échéance cruciale, au plan aussi bien interne (soulèvements populaires), qu’externe (réunions du Conseil de sécurité), le polisario fait miroiter la menace du «retour à la guerre».Vous avez dit "retour à la guerre"?