Rebondissement judiciaire dans l’affaire du vol d’aides humanitaires par les dirigeants du Polisario, avec la complicité de leurs protecteurs algériens! Le syndicat espagnol «Mains propres» vient de déposer plainte devant la justice à Madrid pour fraude de 20 millions d’euros et détournement d’une quantité importante de subsides destinés à la population séquestrée à Tindouf.
Cette saisine intervient alors que le scandale du vol d’aides humanitaires par le Polisario, révélé en février dernier, par l’Office européen de lutte contre la fraude, continue de soulever l’indignation en Europe, principal pourvoyeur de fonds d’aide à la population séquestrée.
Le recours à la justice dénote une volonté de dépasser le stade de la dénonciation et d'activer le principe de la reddition des comptes.
Parallèlement à ce développement, plusieurs voix s’élèvent au sein des instances européennes, à Bruxelles (Commission européenne) comme à Strasbourg (Parlement européen), pour stopper l’aide humanitaire jusqu’à ce que le Polisario cesse ses pratiques mafieuses.
L’opinion publique internationale se rend compte aujourd’hui que l’aide octroyée à Tindouf servait à enrichir un lobby de dirigeants polisariens et algériens qui a bâti des fortunes colossales sur les ruines de la population séquestrée. L’argent volé est investi dans la construction de villas luxueuses du côté de Marbella, en Espagne, et à Nouakchott, où des complexes résidentiels et des plateaux bureaux sont loués à des prix d’or à des multinationales.