Le président américain Joe Biden a promu, vendredi dernier, le directeur de la CIA William Burns au sein de son cabinet. Une décision symbolique qui traduit l’importance du rôle qu’il joue au sein de l’administration américaine. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 24 juillet, que Burns servira au sein du conseil des ministres aux côtés de sa cheffe directe, la directrice du renseignement national Avril Haines.
Le président Joe Biden a fait l’éloge de Burns en soulignant que «sous sa direction, la CIA présente une approche claire et à long terme sur les importants défis de la sécurité nationale depuis le traitement de l’agression barbare russe contre l’Ukraine en passant par la gestion d’une concurrence responsable avec la Chine et en supputant les chances et les dangers de la technologie émergente”.
Le directeur de la CIA est considéré comme un ami du Maroc qui entretient une relation étroite avec les États-Unis. Les deux pays cherchent à approfondir leur coopération dans les différents domaines sécuritaires notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier.
Lors de son déplacement aux États-Unis en juin 2022, le directeur général de la sûreté nationale ( DGSN) Abdellatif Hammouchi a rencontré William Burns dans le cadre d’une visite de travail. Il a également rencontré des responsables américains et à leur tête la directrice du renseignement national, Avril Haines et le directeur du FBI Christopher Wray.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que William Burns avait effectué une visite de travail au Maroc en avril dernier. Il entretient des relations étroites avec plusieurs responsables marocains et à leur tête le directeur de la DGSN/ DGST Abdellatif Hammouchi qui l’a rencontré à plusieurs reprises dans le cadre des relations stratégiques qui lient les deux pays. Les deux parties agissent constamment pour évaluer la situation sécuritaire et les dangers à l’échelle mondiale et régionale.
Les deux pays se penchent, en outre, sur les menaces et les défis sécuritaires résultant des tensions dans certaines régions du monde en plus de la surveillance et l’anticipation des dangers des organisations terroristes notamment dans la région du Sahel et du Sahara.