Dans son édition du mercredi 18 mai, le quotidien Al Akhbar est longuement revenu sur la lettre d’orientation adressé par le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN) et Directeur général de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, à l’occasion du 66e anniversaire de la création de la sûreté nationale.
Selon Al Akhbar, et après avoir passé en revue les importantes réalisations durant l’année écoulée (salle de pilotage et de coordination à la préfecture de police de Casablanca, renforcement des laboratoires scientifiques de la police, identité numérique…), Hammouchi a tenu à mettre l’accent sur d’autres évolutions encore plus importantes.Il a ainsi mis en exergue la moralisation du corps de la sûreté nationale, en affirmant que «la moralisation de l’institution sécuritaire n’est pas un simple slogan de circonstance, et ne se traduit point en des mesures et initiatives isolées, mais s’érige bel et bien en mode de gouvernance durable et en choix institutionnel immuable et systématique, en étroite corrélation avec la forte volonté de l’État de lier la responsabilité à la reddition des comptes et de mettre fin à l’ensemble des crimes de corruption financière».
Le patron du pôle DGSN-DGST s’est également dit déterminé à ne pas transiger «au sujet de l’ensemble des dénonciations relatives à la corruption financière» et s’est engagé à mener sans relâche des «mesures d’audit, de vérification et d’enquête sur toutes les irrégularités éventuelles». En effet, gouvernance, moralisation et la corrélation responsabilité-reddition des comptes sont indispensables à la mise en œuvre pérenne du service public sécuritaire «dans le cadre de la loi et loin de tout abus», et dans le respect des droits de l’Homme, a-t-il précisé. Cependant, «la DGSN demeure très attachée à défendre les fonctionnaires de police et à activer les mécanismes du principe de protection de l’Etat, contre toutes les agressions physiques et verbales qu’ils subissent lors de l’exercice de leurs fonctions, à condition que leurs interventions s’inscrivent dans le cadre de ce qui est permis par la loi», a ajouté Hammouchi.
Il a ainsi appelé tous les responsables centraux et régionaux de la sûreté nationale à superviser, encadrer, orienter et communiquer avec leurs agents pour qu’ils continuent à mener à bien leur fonction de prévention et de répression des crimes de tous genres.