Rabat: peine de 7 ans de prison ferme pour un gendarme violeur et voleur

Le siège de la Cour d'appel de Tanger.

Le siège de la Cour d'appel de Tanger.

Revue de presseLa cour d’appel de Rabat a confirmé, jeudi 12 décembre, le jugement en première instance condamnant un gendarme à 7 ans de prison de ferme. L’accusé était poursuivi pour une série de viols et de vols à Témara et Rabat. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 13/12/2024 à 21h41

La chambre criminelle de deuxième degré près la cour d’appel de Rabat a confirmé, jeudi 12 décembre, le jugement en première instance prononcé à l’encontre d’un gendarme accusé de viols. Il a été condamné à 7 ans de prison ferme et 80.000 dirhams de dommages et intérêts. Le mis en cause est accusé d’avoir violé plusieurs femmes avec violence après les avoir attirées chez lui ou les avoir emmenées dans des forêts aux abords de la ville, rapporte Al Akhbar du week-end (14 et 15 décembre). Les faits remontent au mois d’avril dernier, quand les services de la gendarmerie de Témara ont reçu la déclaration d’une plaignante qui accusait un gendarme quadragénaire exerçant à Rabat de l’avoir violée et dépossédée de ses biens sous la menace.

Il n’a pas fallu longtemps aux gendarmes, en coordination avec des éléments de la police, pour arrêter le criminel en flagrant délit alors qu’il conduisait une autre victime dans la forêt. Dès l’annonce de son arrestation, huit victimes, âgées de 20 à 37 ans, sont venues témoigner au siège de la gendarmerie. L’accusé abordait des employées dans des zones industrielles à Témara et Rabat en se présentant comme un fonctionnaire «célibataire», d’apparence soignée, se montrant élégant et courtois.

Il visait surtout des femmes vulnérables originaires de villes lointaines qui venaient pour trouver du travail, relate Al Akhbar. D’après l’enquête, le gendarme s’en est aussi pris à des femmes qui venaient chez lui pour faire le ménage. Un comportement sadique qui, joint aux déclarations choquantes des victimes, a conduit les enquêteurs à penser avoir à faire à un pervers sexuel.

Par Hassan Benadad
Le 13/12/2024 à 21h41